Sensation, souvenir, imagination et l'état de présence

Sensation, souvenir, imagination et l'état de présence 

(photo crédit:wikipédia "portal computer science")

Dans cet article nous allons traiter des « registres » et de l'état de conscience qu'expérimente l'utilisateur alors qu'il interagit avec les fonctionnalités interactives de l'environnement virtuel afin de socialiser avec d'autres dans le monde virtuel.

En novembre 2014, nous avons publié quelques blogues et introduit le concept de « registre ».  Le concept de "registre" est fondamental dans l'approche « psychologique et phénoménologique » proposé par Silo. Précédemment nous avons expliqué que le « registre » est définit comme l'expérience de la sensation produite par les stimuli détectés par les sens internes ou externes, y compris le souvenir et l'imagination. Dans l'article « Qui suis-je.. ou vais-je .. quelle est mon utilité vitale? », nous avions traité des questions qui se rapportent au registre de l'«être».

Tandis que les articles du mois dernier (mai 2015), nous avons abordé la spatialité de la représentation et la psychologie de l'image. En effet, c'est à partir des réflexions de Jean-Paul Sartre et surtout des travaux que Silo a réalisé sur l'image que nous avons vu comment l'image mobilise les sens et l'action du corps dans le monde. Ainsi nous disons que l'image est une structure formalisée par la conscience et la mémoire - à partir des sensations et des perceptions provenant des milieux extérieur et intérieur. (Les distinctions que nous faisons entre espace intérieur et espace extérieur sont basées sur les registres de limite imposés par les perceptions cénesthésico-tactiles). 

Par la suite, nous avons poursuivi nos articles et expliqué l'espace de représentation. En fait, nous avons vu que Silo décrit l'espace de représentation comme une forme d'espace mental - qui correspond au registre visuel interne des sensations du corps - permettant la connexion entre les productions (les images internes) de la conscience et le corps lui-même. Conséquemment, nous avons observé que lorsqu'un utilisateur interagit avec les fonctionnalités interactives de l'environnement virtuel il perçoit des images « dites extériorisées », mais donc la perspective demeure son propre regard.

Dans nos prochains articles nous allons nous intéresser à l'opérationalisation (passer d'une idée à un concept concret par l'expérimentation) des concepts présentés dans nos derniers articles. Par conséquent, il est important de rappeler, tel que nous l'avons expliqué précédemment, que la conscience ne peut être étudiée en tant que phénomène naturel puisque le phénomène de "conscience" est totalement étranger aux sciences dites naturelles. Ainsi nous allons observer les phénomènes qu'expérimentent (sensation, imagination, mémoire) l'utilisateur alors qu'il est assis devant un système technique et qu'il interagit avec le fonctionnalites de l'environnement virtuel afin de socialiser avec d'autres dans le monde virtuel. 

Dans cet article nous allons voir comment chez Sartre et Silo, l'émotion et l'imagination sont traités comme des types de consciences organisées de manière particulière permettant à l'individu d'entrer en relation avec le monde. Finalement, nous allons expliquer comment l'état de conscience appeler d'"état de présence" permet à l'utilisateur d'évoquer certains automatismes (des renaissances rapides) alors que son attention est déjà sollicitée par le mouvement des sens qui reçoivent les stimuli de l'environnement virtuel grâce au système technique.

La peur : une façon d'être dans le monde

Selon Jean-Paul Sartre, la peur est une façon globale d'être dans le monde. Il donne notamment l'exemple : «dans la peur, il est évident que l'homme qui a peur a peur de quelque chose» (1938, p. 71); l'émotion de la peur renvoie à la cohérence d'un ensemble de la réalité humaine et à ses rapports avec le monde. Pour Sartre, la conscience émotionnelle est d'abord la conscience du monde. Cette transformation du monde peut avoir lieu au moment où l'homme appréhende le monde, c'est-à-dire dans le moment présent ou, de façon rétrospective et par l'interprétation des expériences vécues.

Face au danger, dit-il, « c'est le corps qui, dirigé par la conscience, change ses rapports au monde» (1938, p. 72).

Sartre est convaincu que malgré les progrès des instruments techniques, ceux-ci permettront de localiser les fonctions cérébrales, mais ne pourront jamais expliquer autre chose que les conditions nécessaires pour que les fonctions psychiques existent. Pour lui, les progrès de la psychologie ne rendront jamais compte du fait que je suis une conscience qui perçoit, je suis une conscience qui se souvient, je suis une conscience qui imagine, qui se projette dans le futur.


(photo wikipédia : la peur)

La peur, l'intentionnalité de la conscience et les sens

Les sens sont-ils intentionnellement orientés par la conscience dans la peur? Dans ses travaux, Silo détaille davantage que Sartre le rapport entre le monde et l'individu dans la peur. Il soutient que devant un danger imminent, la conscience agit sur l'appareil de sens en modifiant la perspective de l'individu qui observe l'objet. Prenons l'exemple que Silo décrit dans l'ouvrage Contribution à la Pensée. Il explique que lorsqu'un individu est placé devant une cage d'où un tigre s'élance sur les barreaux, les perceptions du tigre correspondent chez lui à la reconnaissance de ce qui est dangereux à l'extérieur de lui. Toutefois, de nouvelles images se structurent à partir des perceptions antérieures, renvoyant ainsi à l'individu la sensation du danger imminent. En situation de danger, la conscience transmet des impulsions à l'appareil de sens modifiant ainsi la perspective de l'individu, c'est-à-dire la perception de l'objet extériorisé se transforme.

{ ... } la« conscience en danger» modifie la perspective d'où on observe l'objet, ce qui aboutit au «raccourcissement de l'espace », entre moi et le danger. De cette façon, l'action des images modifie très clairement la conduite dans le monde selon leur emplacement dans l'espace de représentation. Autrement dit: le danger excite la perception et les images du corps, mais cette structure est directement référée à la perception image du danger (extérieur au corps), par laquelle la contamination, l'«invasion» du danger, est assurée. Dans ce cas, toute ma conscience est conscience en danger, dominée par le danger. Sans frontière, sans distance. (1995, p.10)

En outre, face à la reconnaissance de l'image du tigre, toute la conscience est dominée par le danger. Or, Silo explique que la réponse naturelle de l'individu est de se fuir de lui même en danger. En effet, l'individu est complètement contaminé par le danger et il n'y a plus de frontière entre l'espace extérieur et lui-même. Finalement, c'est comme si le danger entrait dans l'individu.

Comme Sartre, Silo explique qu'il existe différentes façons pour l'être humain d'être dans le monde. Ces différentes façons d'être correspondantes à différentes manières de faire et d'expérimenter et répondent à des structurations complètes de conscience.

La conscience malheureuse, la conscience angoissée, la conscience émotionnée, la conscience dégoutée, la conscience nauséeuse, la conscience inspirée sont des cas significatifs qui on été décrits de façon satisfaisante. (Silo, 2012, p. 282)

Silo explique que lorsqu'on évoque une image horrible, on ne recherche pas parmi différentes représentations de masques de monstres mais plutôt on recherche un certain climat qui correspond au niveau particulier de la mémoire ou est enregistré ce qui est horrible. Finalement, lorsque l'image est évoquée dans la conscience, nous sommes en condition pour que l'image effectue des opérations et provoque des décharges en mobilisant la musculature ou l'appareil afin qu'il travaille avec cette image et pour qu'apparaissent des opérations intellectuelles, pour que des émotions soient mobilisées. Une fois que l'image a surgi sur l'écran de représentation, tout se trouve en disposition pour l'actualiser. Ainsi pour Silo, le système d'évocation ne travaille donc pas seulement avec les images, il travaille aussi en cherchant des états. 

L'émotion et les taches d'apprentissage

Il s'avère que l'on mémorise et l'on évoque mieux à partir d'émotions aimables et agréables. Conséquemment ces émotions sont déterminantes dans les tâches d'apprentissage, dans lesquelles les données sont mises en relation avec le contexte émotif de situation. Nous savons que les caractéristiques de l'enregistrement sont d'une importance capitale pour l'acquisition de connaissances de même que pour le perfectionnement de nouvelles conduites dans l'environnement virtuel. 

Mais comment l'utilisateur peut-il évoquer plusieurs données alors que son attention est déjà sollicitée par le travail de l'acte d'aperception et de l'acte de la représentation dans le champ de présence?

L'aperception inhibe l'évocation et vice versa

Dans les articles précédents, nous avons vu que l'intentionnalité opère structurellement avec d'autres actes-objets de conscience. En effet, l'intentionnalité permet de lier un acte, ou plusieurs, à la recherche d'un objet -ou des objets -de conscience. Ces objets peuvent être la perception, le souvenir, les représentations ou des objets imaginaires, etc. En fait, c'est la réversibilité de la conscience qui permet à l'individu d'être informé sur « sa situation» dans le monde.

Silo explique que lorsque l'attention travaille dans l'aperception, le mécanisme d'évocation est inhibé et, inversement, l'évocation inhibe la perception. Ainsi, lorsque les sens externes sont en activité, l'entrée des stimuli internes est freinée, et vice versa. Ce phénomène expliquerait en fait pourquoi un utilisateur inexpérimenté éprouve des difficultés à ressentir la « présence interne» alors qu'il interagit avec les fonctionnalités interactives de l'environnement virtuel. Nous supposons que la conscience et le travail des sens ne peuvent reconnaître ou identifier les impulsions qui proviennent des sens. Conséquemment, l'attention de l'utilisateur se déplace dans le champ de la co-présence à la recherche de données semblables et, de ce fait, l'acte d'aperception s'estompe. Prenons un exemple: admettons que je suis au volant de ma voiture et que je discute avec quelqu'un par le biais du téléphone cellulaire. Afin d'éviter tout incident, je garde mon attention sur le mouvement de la vue qui reçoit la stimulation tout en discutant avec mon interlocuteur. Tout à coup, celui-ci me demande des informations dont je n'ai qu'une vague souvenance; j'observe alors que ma recherche modifie ma perspective. En outre, l'attitude d'aperception tend à s'estomper par le déplacement de l'attention, c'est-à-dire que mon attention n'est plus dirigée vers le mouvement de la vue, mais se déplace plus loin derrière mes yeux à la recherche d'information. Ainsi mon regard se déplace comme à l'intérieur de ma tête, et ce déplacement implique un changement de perspective qui peut m'être fatal.

Toutefois, nous supposons qu'un utilisateur expérimenté doit être en mesure d'évoquer des informations et maintenir simultanément l'acte d'aperception alors qu'il manipule les fonctionnalités interactives de l'environnement virtuel. Nous avons déjà mentionné dans les articles précédents que les sens possèdent leurs propres inerties et des fonctions élémentaires de mémoire. Dans son modèle psychologique et phénoménologique, Silo explique l'existence de certains seuils légers d'évocation, où les stimuli sont reconnus et structurés au niveau de la mémoire du sens. Conséquemment, l'utilisateur développe-t-il, au fur et à mesure qu'il se déplace dans l'environnement virtuel, une série d'automatismes enregistrés et mémorisés au niveau de l'inertie des sens. En effet, nous supposons que ce sont les automatismes qui permettent à l'utilisateur de se déplacer si aisément sans avoir a constamment rappeler des mouvements à un seuil d'évocation plus profond qui inhiberait l'acte d'aperception. Ainsi l'acte d'évocation qui se produit à un seuil très léger se situant au niveau des sens est appelé la reconnaissance automatique.

Les circuits internes et la reconnaissance rapide

L'approche psychologique et phénoménologique que propose Silo, suggère l'existence de deux circuits dans lesquels les impulsions - la traduction des sensations, des registres et des données de perceptions - permettent à l'individu de ressentir un certain registre interne de même que d'apprendre de ce qu'il fait dans le monde.

1- Un premier circuit correspond à la perception et à la représentation, c'est-à-dire au champ de présence.

2- Le deuxième circuit correspond à la nouvelle saisie de la représentation accompagnée de la sensation interne de l'action menée dans le monde.

Tout ce processus se défini comme la réalimentation des données de perception. Par conséquent, nous observons que c'est le deuxième circuit qui permet à l'individu d'apprendre de ses actions. Par ailleurs, force est de constater que si l'individu n'avait aucune reconnaissance du processus de réalimentation, c'est-à-dire des registres de la sensation de l'action qu'il a menée dans le monde, il ne pourrait jamais perfectionner ces actions. Par exemple, j'ai appris à dactylographier sur mon clavier grâce à des gestes et des actions répétés. Ainsi, ai-je enregistré mes actions d'essais et d'erreurs, accompagnées de certaines sensations. Lorsque j'enregistre les sensations de l'exactitude et de l'erreur, plus je peux parfaire le registre de l'exactitude. Conséquemment, l'action correcte de dactylographier devient plus fluide et automatique. Ainsi, plus on répète les actions de réussites, plus il ressent le registre d'exactitude, et finalement plus ses gestes et mouvements deviennent automatiques.

La reconnaissance rapide

Lorsqu'un individu reconnaît un objet comme étant quelque chose de familier ou comme un nouvel objet, les nouvelles données de la perception sont comparées aux anciennes données enregistrées et mémorisées. Si ces données apparaissent comme similaires, nous considérons alors qu'elles sont reconnues. Sans la reconnaissance, le psychisme de l'individu aurait à chaque fois la sensation d'être devant un phénomène pour la première fois, et ce, en dépit de sa répétition.

D'autre part, l'approche psychologique et phénoménologique lance un nouveau regard sur les opérations du processus de la reconnaissance rapide. En effet, la reconnaissance rapide s'enclenche dès que les stimuli arrivent sur l'appareil de sens. Comme nous l'avons vu des nos articles précédents, il existe des seuils d'évocation minimums de même que des gradations plus ou moins intenses de sensations qui. jusqu'à un certain niveau de la mémoire -et en augmentant l'intensité et la fréquence de l'enregistrement réussie, forment la structure de reconnaissance rapide.

Dès lors, par exemple lorsqu'un utilisateur « expérimenté» reçoit les stimuli provenant de l'environnement virtuel, les sens traduisent ces mouvements en registres et, une fois qu'ils sont ressentis, l'utilisateur évoque l'état de présence interne dans lequel ils ont été enregistrés et structurés. Afin d'illustrer ce processus, prenons l'exemple du langage qui est formé de structures de reconnaissance rapide. L'acquisition d'un langage se réalise lors des premières années de la vie d'un individu. Il est maintenant reconnu que les registres qui accompagnent les données des signes vocaux sont profondément incorporés dans la biographie d'un individu. En effet, lorsque nous parlons, nous n'avons pas à nous souvenir ni de chaque mot ni de quelle façon les articuler à notre voix afin de pouvoir produire des sons. Par ailleurs, si quelqu'un apprend une deuxième langue à l'âge adulte, il devra l'apprendre à partir d'idées et d'émotions, car, à ce stade de la vie, la mémoire intègre de nouvelles données à partir de l'état émotif dans lequel se retrouve l'individu au moment précis de l'enregistrement. En fait, il est intéressant de constater que les langues s'apprennent mieux en situation d'immersion totale.

Le registre de la donnée et l'évocation

Par ailleurs, nous savons que les données arrivent à la conscience par les sens externes et internes et que ces informations arrivent simultanément. Ainsi, lorsque j'évoque, je cherche dans la mémoire des données qui sont, la plupart du temps, enregistrées et mélangées à d'autres données qui accompagnaient ma perception au moment de l'enregistrement. En d'autres termes, disons que je reçois actuellement de l'information et qu'elle va à la mémoire; je constate que je reçois simultanément des informations des sens internes qui sont aussi dirigées vers la mémoire. Mais alors qu'est-ce qui est évoqué dans ma recherche de données? Nous suggérons que dans l'évocation, non seulement les données externes se présentent à la mémoire, mais également les données internes qui accompagnaient les données externes au moment de leurs enregistrements.



(photo crédit:wikipédia concepteurs de jeux disposent de divers outils informatiques)

Le registre interne est accompagné d'un « état »

En effet, si nous prêtons une attention particulière au travail de l'évocation, nous remarquons que la conscience ne cherche pas des images, mais plutôt un « état ». Comme nous l'avons démontré précédemment avec la conscience émotionnée dans la peur. Par exemple, alors que je clavarde avec mon amie dans l'environnement virtuel, je rappelle un certain registre interne qui accompagnait l'état dans lequel mes perceptions externes et internes de mon amie ont été enregistrées. C'est ce sentiment, ou cette sensation cénesthésique qui correspond à mon amie, qui est évoqué et non la représentation de mon amie. Alors que les images qui accompagnent l'état de conscience sont projetées dans l'espace de représentation et portent des informations sur les opérations à exécuter, c'est-à-dire une certaine décharge au niveau du tonus musculaire, la mobilisation de l'appareil de sens dans une direction, ou encore la mobilisation de certaines opérations intellectuelles ou émotives. Or, nous observons que le système d'évocation n'est pas orienté dans la recherche d'une image, mais plutôt dans la recherche d'un « état » qui est rappelé une fois que je ressens un registre spécifique, comme par exemple les registres liés à la présence de mon amie. En outre, notre démonstration nous permet de saisir les liens générés entre les objets virtuels et les actes l'utilisateur. En fait, ces liens entre l'utilisateur et la stimulation correspondent à des «états de conscience de présence interne dans le virtuel» maintenu par l'intentionnalité de la conscience. En effet, contrairement à la conception de présence proposée par les chercheurs en réalité virtuelle - qui expliquent que l'utilisateur évoque un état de présence interne à partir de représentations mentales-, nous présumons que celui-ci évoque un état à partir de registres spécifiques qu'il ressent.

Ces registres correspondent à des structures formalisées par l'appareil de sens, l'appareil de la mémoire et l'appareil de registres. Par ailleurs, nous supposons que les utilisateurs acquièrent et codifient des comportements à partir d'automatismes. Comme nous l'avons mentionné précédemment, les automatismes sont structurés à partir des actions de réussites répétées dans l'environnement virtuel. En somme, les sens (c.-à-d. l'inertie, la mémoire du sens)  traduisent les stimuli qui arrivent de l'environnement virtuel en registres permettant ainsi à l'utilisateur de répondre rapidement à la stimulation. Ce travail de traitement de l'information par les sens est accompagné par la représentation qui est relâchée dans l'espace de représentation. Conséquemment, ce sont ces images internes activées par la perception qui permettent à l'utilisateur d'agir dans l'environnement virtuel. En ce sens, nous supposons que les états de présence interne développés chez les utilisateurs sont structurés à partir de sensations ludiques et agréables et présentent plusieurs attributs de la coprésence. Ainsi selon nos observations, ces différentes façons d'être correspondantes à des manières de faire et d'expérimenter en plus de répondent à des structurations complètes de conscience, comme l'avait décrit Silo et Sartre.

Dans nos prochains articles nous allons poursuivre notre recherche et nos observations concernant les reconnaissances et l'état de présence, nous allons, entre autre chose, nous intéressés au phénomène de la non-reconnaissance.

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Références : 

Farrell, Anne. 2008. Étude du registre d'immersion et de l'État de présence interne chez les jeunes entre 11 et 15 ans qui socialisent dans les espaces virtuels. Université du Québec à Montréal, 136 p. (Plusieurs informations de l'article sont directement tirées de cet ouvrage)


Sartre, Jean-Paul. 1938. Esquisse d'une théorie des émotions, Paris: Le livre de poche, références, (ouvrage publié la première fois en 1938 dans la collection Actualités Scientifiques Industrielles), p 123.


Silo, Notes de psychologie, Éditions Références, 2014.
Ouvrage disponible sur le site www.educationnonviolence.ca

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