Éduquer pour un regard actif et pour la transformation du monde




 (photo crédit organisation internationale Monde sans guerres et sans violence & Défi Nonviolent, programme d'activités scolaires pour la promotion de la nonviolence Active runthisway)

Éduquer pour un regard actif et pour la transformation du monde 

Avant d’écrire la deuxième édition du livre « Dialogue et Nonviolence Active, Contrer l’intimidation », j’ai longuement réfléchi à l’angle avec lequel j’allais aborder l’éducation à la nonviolence Active. En fait, j’en n'ai recensé quelques un ; a–exposer les initiatives et les programmes d’activités scolaires qui existent au Canada et à travers le monde ;   b– présenter sous la forme d’un récit les expériences des formatrices et formateurs ; c– exposer les facteurs qui génèrent et maintiennent la violence, présenter des pratiques de l'éducation à la Nonviolence, introduire des concepts de la pédagogie de l’intentionnalité et les pratiques de la psychologie de l’image. Finalement, j’ai choisi l’option c. 

Dans ce blogue que je vous présente un texte tiré de la première partie du chapitre III de l'essai "Dialogue et nonviolence Active". Je vous propose de vous procurer l'ouvrage afin de mieux comprendre l'éducation à Nonviolence Active, la pédagogie de l'intentionnalité et les pratiques. (livre numérique Essai Dialogue et nonviolence Active )
   

Courant pédagogique: l’humanisme Universaliste

Le courant pédagogique de l’humanisme Universaliste (CPHU) s’inspire des travaux de Silo, de l’existentialisme, de la phénoménologie, de plusieurs recherches neuroscientifiques, des travaux de Vigotsky et de Paulo Freire.  

Selon les tenants du CPHU tous paradigme éducatif a comme point de départ une vision du monde et une vision de la conscience humaine. Ainsi, un paradigme éducatif a comme fonction sociale d’ériger des théories d’apprentissages qui seront construits à partir d’une vision du monde et d'une perspective concernant l'activite de la conscience. Ces théories donnent un sens à l’éducation, à l’acte d’éduquer et à l’acte d’apprendre. 

Au cours des dernières décennies le monde a changé rapidement, tandis que le système d’éducation a continué de se développer à partir d'une vision similaire - quant bien même si le monde avait changé. Pourtant cette vision n’existe plus dans l'expérience quotidienne des enseignants et des apprenants. Ainsi, plusieurs idées défendues par le système d'éducation ne sont plus adaptés pour répondre au moment actuel. Par conséquent, ce déphasage génère de plus en plus de problèmes pour les nouvelles générations. En somme, les nouvelles générations sont présentement éduquées à partir d'un regard non-concordant à leur expérience du monde. Par ailleurs, ce regard continue d’agir à travers d'un paysage et d'une conduite qui correspond à la sensibilité des générations précédentes présentement au pouvoir.   

Aujourd’hui se sont les thèmes de regards, de paysages, de générations  et de l’activité de la conscience qui devront être au centre de l’édification d'un nouveau paradigme éducatif. En fait, l’éducation à la non-violence Active s’inspire du courant pédagogique de l’humanisme Universaliste qui prend ses origines entre les paradoxes et les déséquilibres de notre époque. C'est aussi un éducation qui s'intéresse aux moments humanistes des diverses cultures à travers l'histoire. Cette éducation propose l’humanisation des institutions, des organisations et des individus ; cet éducation accorde une importance à l’emplacement du regard, à l’activité de la conscience et à la cohérence entre le penser, le ressenti et le faire. 

Chapitre III Pédagogie de l’intentionnalité 

Comme nous l’avons vu au chapitre précédant, le sens d’apprendre et le sens d’éduquer se sont perdus avec l’épuisement des structures de la pensée et l'avancée des perspectives "naturalistes" ayant à leur base la passivité de la conscience. Nous disons que l’éducation est l’acte de former, de développer afin de rendre les nouvelles générations capables de pratiquer une vision non naïve de la réalité, de sorte que leur regard ne prenne en compte le monde non comme une réalité supposée objective en elle-même mais comme l’objet de transformation.Un objet sur lequel l’être humain applique son action. Selon nous l’éducation ne consiste pas seulement à la transmission de l’information sur le monde, mais doit être l’exercice intellectuel d’une vision particulière, d’une pratique attentive de son propre regard. Il ne s’agit pas seulement de mémoriser, d'analyser, de comparer, de compter ou de diviser des objets. En fait, il s'agit d’apprendre le contact avec ses propres registres du penser. 

En effet, les chercheurs savent que l’équilibre entre le mental, les émotions et le corps jouent un rôle important dans la formation des apprenants. Mais peu se sont attardés à la fois à l’exercice de la représentation, à celui de l’expression et de l’habileté d’harmonie des mouvements et du rythme. Nous croyons que les programmes de formation générale devront soutenir le développement de ces habiletés. La pédagogie de l’intentionnalité propose des pratiques tirées d’une théorie de la conscience ; des pratiques dans lesquelles l’image ainsi que le contact avec le registre du penser et avec le corps ont une importance particulière. 

L’activité du corps et l’acte de penser

Devant un nouvel objet, non seulement les sens et les neurones de l’apprenant s’activent mais tout son corps. En fait, l’éducation devrait s’appuyer sur le côté stimulant de la compréhension et sur le développement de l’émotion. Vous avez sûrement déjà remarqué la posture corporelle d’un apprenant qui devant un objet qui l’intéresse mobilise le corps et devant cet autre objet maintient une posture corporel nonchalante. La pédagogie de l’intentionnalité s’attarde à l’expérience de l’apprenant ; sa posture, sa respiration, ses réponses intellectuelles, émotives et motrices. De plus, cette pédagogie explore la fonction de l’image dans l’acte de penser ainsi que le mécanisme de l’attention et de ces déplacements dans l'espace de représentation.  

L’avant-garde évolutionnaire de l’être humain

Comme nous n'avons expliqué, un peu partout à travers le monde nous constatons un mécontentement grandissant des nouvelles générations envers l’école. D’un côté, il y a un système national qui exige des résultats mesurables et, de l’autre des enseignants et des directions d’écoles qui doivent répondre à des pressions constantes tout en cherchant des réponses rapides traversées par des méthodologies hypothétiquement innovatrices. Tandis que les ressources financières sont de plus en plus réduites. Alors que, les responsables de programmes d’éducatifs proposent des activités misant sur le développement de compétences qui visent à former des individus adaptables au marché du travail. Par ailleurs, plusieurs éducateurs et enseignants sont inquiets quant à l’avenir de l’éducation. 

En fait, plusieurs intervenants souhaitent un changement qui permettait l’introduction des pratiques intégrales. C’est pourquoi nous insistons sur l’intégration de l’expression et des habiletés d’harmonie et de rythme et partageons l’avis des intervenants en ce qui concerne certaines méthodes de transmission qui proposent que l’apprenant demeure actif, intéressé et motivé dans ses apprentissages. En effet, les recherches démontrent que la présentation ordonnée des savoirs, la correction des erreurs, la répétition, l’appel à la mémoire, le développement d’automatismes, la connaissance et la maîtrise d’un grand nombre de faits par sont des éléments essentiels à la transmission.  

Par ailleurs, dans plusieurs cas, les concepteurs et les responsables de programmes pédagogiques abordent l’éducation comme si instruire et éduquer se rapportait à la même l’acte. Pourtant selon la définition courante ; l’instruction se rapporte à l’information qui contient à la fois une commande et une explication tandis que l’éducation se rapporte à l’action de faire produire et de faire développer. 

Selon Aguilar et Bize, l’éducation est la plus noble des activités humaines parce qu’elle est l’avant-garde de la direction évolutionnaire de l’être humain. Mario Aguilar et Rebecca Bize sont les auteurs de l’ouvrage Pédagogie de l’intentionnalité, Éduquer pour une conscience active. Bize est chercheuse et professeure à l’université de Santiago du Chili tandis que Aguilar est enseignant et porte-parole d’un syndicat de l’enseignement à Santiago du Chili.  Pour Bize, l’un des principaux problèmes des systèmes éducatifs est cette préoccupation constate tournée vers des objets externes. Selon elle, les modèles pédagogiques excluent l’expérience du penser, du ressenti et du faire de l’apprenant le «registre». 

Couramment les approches pédagogiques suggèrent des pratiques de mémorisation et l’exécution de certaines tâches facilitant le processus d’enseignement. Mais peu de modèles proposent des pratiques qui visent le perfectionnement et l’équilibre de l’intellect, l’émotif et de la motricité tout en s’attardant à l’activité de la conscience. Bize propose un modèle dont la préoccupation principale est registre interne au faire. Dans la pédagogie de l’intentionnalité il n’existe pas cette séparation « rigide » entre l’individu et l’action.   

Il explique que le registre est l’expérience de la sensation. Le registre est produit par les stimuli détectés grâce aux sens internes ou externes, et est accompagné d’un souvenir ou d’un élément imaginaire. 
Le registre, « signifie l’expérience vécue que l’on a d’un phénomène, c’est-à-dire la manière dont la conscience l’enregistre, « impression » du phénomène dans la conscience.  (Silo, 1999, p. 33)  

Dans cette pédagogie les auteurs reprennent, en quelque sorte, l’approche descriptive et phénoménologique de Silo, (penseur et activiste Argentin, à publier "Les notes de la psychologie). La pédagogie de l’intentionnalité se rapproche à la psychologie expérimentale de la conduite et de la conscience.   

Tableau 1. Tableau comparatif : les orientations pédagogiques

Pédagogie traditionnelle 
Pédagogie de l’intentionnalité
-basée sur la mémorisation et l’exécution de certaines tâches (aspects intellectuels et mémorisation)
-basée sur l’intégralité physiologique et l’équilibre ; intellect, (cognitif), émotionnel, motrice et végétatif ; la mémorisation et l’exécution de certaines
-basée sur une prétendue passivité de la conscience ;
 -basée sur l’intentionnalité de la conscience ;

- comme fait économiquement structurant ;
- comme un fait social et culturel structurant ;
- exclusivement de l’extériorité ;
- ayant comme point de départ ce qui est particulier chez l’apprenant son l’expérience & sensation (registre)
- ayant comme but l’instruction ;
-  ayant comme but de développer les potentialités de l’apprenant ;
- qui cherche l’uniformisation d’une vision du réelle ;
- qui s’ouvre à une vision plurielle de la réalité ; 
- qui accorde une certaine appréciation à la violence et à certains moments violents ;
- ayant un engagement explicite pour une culture nonviolente et solidaire à tous les instants ;
- qui accorde une importance à la continuité sociale.
- qui accorde une importance à la transformation sociale.

Selon Aguilar et Bize, la forme transférentielle de l’expression de l’être humain se retrouve dans l’action. 
Les auteurs expliquent : « il est claire que dans les idées de l’existentialiste nous trouvons une direction qui est proche de la vision d’une éducation qui permet d’examiner les profondeurs et les complexités de l’être humain sans pour autant le soumettre à des caractéristiques mécaniques et réductionnistes ». (Aguilar et Bize, p. 25, 2011)   
Ainsi à partir des thèmes transférentiels, ils expliquent comment l’apprenant, en relation avec les données de la perception et de la mémoire, élabore de nouveaux contenus qui partent de lui-même et vont dans le monde. La pédagogie de l’intentionnalité propose tant les méthodes  et pratiques « dites » traditionnelles et mécaniques (répétition, reconnaissance rapide, automatisme et mémorisation) que de nouvelles pratiques dites "intentionnelles (pratiques observations attentives et la réversibilité de la conscience).  En étudiant les méthodes intentionnelles, on expliquent comment les images mobilisent l’activité des sens. On apprend entre autres que, la différence est grande entre l’apprenant qui part de son monde intérieur et exprime quelque chose en relation avec les stimuli qu’il a reçu et reçoit de l’activité des sens et cette autre qui mobilise mécaniquement l’activité des sens et répond mécaniquement. En fait, la pédagogie de l’intentionnalité, nous comment le regard de l’apprenant occupe un emplacement qui diffère des autres pédagogies.   

Les champs de l’attention et le mécanisme de la réversibilité de la conscience

Pourquoi parlerons nous d'un emplacement différent du regard ? Nous disons que les opérations de l’attention permettent à la conscience d’observer à la fois les phénomènes internes et externes. Ce mécanisme est appelé la réversibilité. Par exemple, entendre un bruit sans participation de mon intention diffère du fait d’être à la recherche d’un bruit spécifique. La conscience peut intentionnellement diriger un sens ou un ensemble de sens. Prenons l'exemple de la conduite automobile, de l’écoute d’une musique, etc. Face à l’objet d’apprentissage l’attention de l’apprenant se déplace à partir du champ de présence jusqu'au champ de la co-présence à la recherche de données semblables.  En somme, cette pédagogie propose des pratiques qui permettent à l’apprenant d’expérimenter "registre" de l'emplacement des choses et des images dans l’espace mental.  

La phénoménologie de l'espace 

Silvia Swinden (2006), psychologue, explique en termes anthropologiques que l'être humain a développé à travers son histoire un certain caractère ancestral, qui détermine l'emplacement des choses et des images dans son espace mental. Selon elle, par exemple, les « bonnes choses » seraient localisées vers le haut du corps, vers la tête, les idées, la raison, le soleil, les cieux, les vertus, etc., tandis que les mauvaises choses seraient distribuées vers le bas du corps, vers le sexe, vers les pieds, vers la terre. La chercheuse souligne que ce sont les sensations et les perceptions ressenties dans l'espace social qui vont conditionner l'espace de représentation d'un individu.  Swinden a utilisé la théorie de l'espace de représentation dans ses recherches. 

Selon elle, nous sommes nés dans un espace à trois dimensions, notre tête se situe en haut et nos pieds en bas. Durant la période formative, c'est-à-dire en partie au cours de l'adolescence, le système nerveux de l'individu développe une anatomie et des fonctionnalités afin de s'adapter à un nouvel espace. Il est maintenant reconnu qu'un chat élevé dans un espace contenant essentiellement des lignes verticales ne pourra pas reconnaître, à l'âge adulte, un espace avec des lignes horizontales. Swinden souligne que le paysage social que nous percevons conditionne notre espace de représentation et qu'il nous accompagne tout au long de la vie adulte. 

Par ailleurs, l'être humain n'est pas un chat, et il peut, de ce fait, actualiser ses connaissances et ses représentations grâce à l'intentionnalité de la conscience. Selon ces explications, il pourrait être fort intéressant d'étudier l'espace de représentation des astronautes qui expérimentent des déplacements et des mouvements du corps dans un espace à gravité zéro, c'est-à-dire dans un espace ou forcément « en bas » et « en haut » ne portent pas les mêmes significations en termes d’expérience sensorielle. Dans un monde en changement constant, il nous semble important de développer le registre de la sensation qui permet à l’apprenant de mieux saisir et appréhender l’objet. Mais qu’est-ce qu’une sensation et qu’est-ce qu’un registre ?

La distinction entre registre et sensation

Nous disons que les sensations qui arrivent de la mémoire et de l’imagination sont appelées registres, c’est-à-dire que le registre nous donne la sensation de ce qui a été enregistré par la mémoire, ou imaginé par l’imagination. Sans les sensations, ni l’imagination ni même la mémoire ne pourraient exister. Il est nécessaire que la structure « conscience sensation » puisse sentir l’imagination et la mémoire, et se rapprocher de ce qui est agréable ou s’éloigner de ce qui est douloureux. Si les apprenants ressentent le travail de l’imagination, c’est parce qu’elle a atteint ce point qui leur permet de ressentir la mémoire. Par exemple, il existe plusieurs sensations qui accompagnent des actes ; la sensation de l’acte de penser, la sensation de se rappeler, la sensation d’apercevoir. La pédagogie de l’intentionnalité s’intéresse à la mémoire de la sensation. L’apprenant ne ressent pas l’acte de penser sous une même forme s’il est attentif à un objet externe. Tandis que le registre est l’expérience de la sensation et est produit par les stimuli détectés grâce aux sens internes et externe. Ce registre est accompagné d’un souvenir ou d’un élément imaginaire.  Par exemple si je fais quelque chose, et que quelques heures plus tard je me rappelle l’action réalisée, j’évoque alors le souvenir de la sensation, c’est-à-dire le registre. 

Éduquer pour une conscience active

Dans leur ouvrage Aguilar et Bize expliquent comment les systèmes internes participent à structurer et formaliser les perceptions en images lorsque les apprenants intègrent des apprentissages. Les auteurs parlent de systèmes internes et d’une synthèse conceptuelle qui se réfère au mécanisme du psychisme. C’est le mécanisme du psychisme qui permet de lancer une réponse au monde de la sensation. La réponse est la manifestation de l’activité du centre vers le milieu extérieur et - ou le milieu intérieur. Cette pédagogie nous apprend que l’image activée par la perception mobilise les centres de réponses. Cette façon de voir les choses diffère de la psychologie traditionnelle qui explique que c’est la sensation ou la perception qui déclenche une réponse dans le monde.  

Dans notre prochain blogue nous allons présenter quelques textes du chapitre IV qui presentent les aspects positifs de la mondialisation et des cultures. Entre temps nous vous invitons à vous procurer l'essai présentement disponible en version numérique.  Encouragez l'avancer de l'éducation à la nonviolen, pour chaque exemplaire vendu, l'éditeur remet 1$ au programme d'activités scolaires le Défi Nonviolent. (voir l'image et site internet plus haut).

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Source : ce texte a été tiré de l’ouvrage Dialogue et nonviolence Active, contrer l’intimidation page 46 à 51.

Anne Farrell, Dialogue et nonviolence Active, contrer l’intimidation, 2ième édition, Henri Oscar Communication, 177 p. 2016. ISBN:  978-2-924100-11-0

Pour vous procurez une copie du livre électronique :  Essai Dialogue et nonviolence Active

À chaque livre vendu, l’éditeur remet $1 au programme d’activités scolaires le Défi Nonviolent (www.runthisway.ca) .

Références  (tirée de wikipédias)

Paulo Freire - (1921-1997) est un pédagogue brésilien. Il est surtout connu pour ses efforts d'alphabétisation visant les personnes adultes de milieux pauvres, une alphabétisation militante, conçue comme un moyen de lutter contre l'oppression. L'alphabétisation doit s'accompagner d'une part de modes de travail et d'autre part de supports qui favorisent l'accès des apprenants à la parole et à la revendication politique.

Vigotsky - Lev Semionovitch Vygotski (1896-1934) est russe - C'est un des penseurs qui a introduit la notion du développement intellectuel de l'enfant comme une fonction des groupes humains plutôt que comme un processus individuel. Ses contributions sont estimées actuellement par les tenants du constructivisme social comme primordiales dans l'évolution de notre compréhension du développement de l'enfant. Hors de l Union soviétique, il a été découvert dans les années 1960.

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