Paysage de formation & education à la non-violence
L'éducation à la non-violence ..
et le paysage de formation
(Wikipédia : 'World Skin (1997), Maurice Benayoun, installation interactive de réalité virtuelle.)
Aujourd'hui, nous vivons dans une mer de violence, et plusieurs ne croient pas qu'il soit possible d'en
sortir. Mais, il y a ceux et celles qui cherchent « une
nouvelle atmosphère » pour que respire l'être humain1. Ceux et celles qui
osent réviser leur paysage de formation et y intégrer "solidement" des expériences personnelles et sociales - se faisant, ils et elles se souviennent qu'il est possible de vivre
dans un monde non-violent …
À propos de mon expérience
Au cours du dernier trimestre
de la grossesse de mon garçon durant plusieurs nuits, j'ai
fait des cauchemars. Vous savez ce genre de cauchemars reliés à la
peur de perdre son enfant à la naissance. Mais dans mon cas, de
façon répétitive et successive, ce sont plutôt des images de
guerres qui se présentaient à moi, durant mon sommeil, dans mon espace de représentation. Les
scènes étaient pratiquement toujours les mêmes – il fallait
faire vite, avec mon conjoint nous étions pris dans une course
folle, un chaos total, nous devions rapidement nous cacher avec nos
garçons au sous-sol car une bombe nucléaire pouvait exploser d'un
instant à l'autre. À mon réveil, j'ai pensé à plusieurs reprises, « c'est intéressant je porte la vie en moi et c'est tout comme si
celle-ci m'envoyait une demande de plus en plus forte de la protéger
et de la chérir».
Quelques années auparavant, j'avais eu l'opportunité de participer à une formation sur l'éducation
à la non-violence avec le groupe humaniste RelayNet de Londres (Angleterre). Au cours des séances de formation nous avions abordé
le thème du paysage de formation et du traînage des comportements
du paysage de formation dans le moment actuel. En fait, c'est un peu grâce
à cette formation qu'aujourd'hui je prends davantage conscience du moment
historique actuel, et de cette sensibilité dans laquelle j'ai été formée même si celle-ci n'existe plus réellement.
J'ai aussi vu comment certains moments -
c'est-à-dire de mon enfance à la fin de l'adolescence – avaient
encore un impact sur ma façon d'agir et d'être dans le monde. En fait, lorsqu'une personne ne revient pas sur "ses expériences personnelles passées" - ici je parle de ces expériences douloureuses telles que les accidents, les ruptures, les traumatismes, etc - celles-ci peuvent continuer à nous opprimer et généralement elles sont accompagnées par des sensations et des émotions perturbatrices. En fait, le passé n'agit pas seulement sur certains faits mais agit aussi dans la mémoire - en déformant les représentations du moment présent. Durant cette formation, j'ai compris l'importance de se réconcilier avec les expériences personnelles et le paysage socio-culturel dans lequel nous grandissons.
En fait, une fois cette formation complétée, le plus intéressant pour moi a été d'analyser ces moments si significatifs de mon paysage de formation. De pouvoir synthétiser ce paysage en y intégrant la mode, les bâtiments, les instruments, les véhicules et la technologie de l'époque et pour finalement retrouver et observer cette sensibilité et ce tonus affectif général de l'époque. De plus, de pouvoir examiner la façon dont je regardais les autres et la façon donc j'étais regardé par les autres. Comment étaient mes confrontations, mes fuites, mes replis et mes approbations, sans nécessairement me demander si cela était bien ou mal.
En fait, une fois cette formation complétée, le plus intéressant pour moi a été d'analyser ces moments si significatifs de mon paysage de formation. De pouvoir synthétiser ce paysage en y intégrant la mode, les bâtiments, les instruments, les véhicules et la technologie de l'époque et pour finalement retrouver et observer cette sensibilité et ce tonus affectif général de l'époque. De plus, de pouvoir examiner la façon dont je regardais les autres et la façon donc j'étais regardé par les autres. Comment étaient mes confrontations, mes fuites, mes replis et mes approbations, sans nécessairement me demander si cela était bien ou mal.
Quand je parle de paysage de
formation je fait allusion aux événements vécus depuis mon enfance jusqu'au début de
l'âge adulte en relation avec un milieu donné. En fait, c'est le
paysage de formation qui agit comme un tréfonds d'interprétation et
d'action, comme une sensibilité, comme un ensemble de croyances et
de valorisations avec lesquels vit un individu ou une génération.
En règle générale, nombreuses de nos conduites ont été appris à
l'âge de formation et font toujours partie du comportement que nous
appelons le comportement "typique". C'est à l'âge de formation que
nous intégrons des tactiques pour évoluer dans le monde. La plupart
de ces tactiques conviennent encore, mais d'autres, sont inefficaces
voire créatrices de conflits. Mais pour obtenir une meilleure compréhension de la relation qui existe entre les comportements fixés, les
tactiques et la sensibilité d'une certaine époque, l'étude du paysage est une activité importante pour les membres de ma génération
(génération X) - ayant comme moi grandi dans un monde en mouvance constante au prise avec d'immenses compulsions (la pauvreté, le chômage, les conflits armés, la compétition et la performance, l'argent, le changement climatique, les inégalités sociales entre les
hommes et les femmes, les inégalités entre les peuples et les cultures etc).
J'ai découvert que dans ma biographie personnel, existait ces moments significatifs qui ont manqué plusieurs choses. Ces moments étaient situés
entre l'année 1978 et 1989. Auourd'hui, j'aimerais partager quelques
expériences de ce moment significatif avec mes lecteurs. En effet, il me semble que ce moment continu d'agir et d'orienter ma façon de militer pour la promotion de l'éducation à la non-violence dans le monde alors que
d'autres événements ont bloqué et réduit mon action.
(crédit photos wikipédia: Jongleur sur le mur de Berlin, 16 novembre 1989)
Les expériences significatives
En 1989, deux événements importants viennent secoués mes représentations et ma conduite dans le monde.
Le premier est la chute du socialisme communisme avec la chute du mur
de Berlin. Le deuxième événement, est ce recul qu'ont ressenti plusieurs jeunes femmes du Québec lors de la tuerie perpétrée à l'école Polytechnique à l'Université de Montréal. (Le 8 décembre 1989, 10 jeunes
femmes sont tuées par un homme qui n'approuvait pas l'idée que les
femmes puissent faire des études supérieures.)
En fait,
je comprends à quel point la chute du mur de Berlin a résonné en
moi. Je comprends mieux cette soif de libération et cette force qui m'habitait et
qui continue de frayer son chemin dans le monde aujourd'hui. Tandis que la tuerie à l'école Polytechnique a bloqué et réduit mon élan et mes actions. En effet, suite à cet événement, j'ai ressenti un certain repli sur moi-même. L'homme qui avait perpétré cette tuerie voulait tuer des feministes et des femmes qui étaient un peu comme moi, car selon lui, les jeunes femmes à la polytechnique cherchaient à conserver leurs avantages tout en s'accaparant le pouvoir et les acquis des hommes. Ce messacre avait remis sur la scène publique le mouvement du contrôle des armes a feu. Mais après quelques semaines, j'ai su, comme des
milliers de femmes rebondir et dénoncer les discriminations envers les femmes.
Je me souviens encore de ces deux
événements de 1989 comme si s'était hier, je me souviens ou
j'étais et qu'est-ce que je faisais. La chute du mur de Berlin a été
pour moi, un moment de rupture en douceur, une rupture entre le vieux
et nouveau, comme une renaissance. Ce fut la chute sans
précédemment d'un système. Une moitié d'un monde, la moitié d'un
système supposé monolithique qui s'écroula devant nos yeux. Et
pourtant, quand ce monde là, est tombé, il l'a fait sans violence, sans guerres, sans que des dizaines de millions de familles perdent maisons, écoles et villages et deviennent d'un jour à l'autre des réfugiés. Le mur est tombé sans que des écoles soient attaquées par des
bandes armées, il n'y eu aucune persécutions, aucun génocides! Pour moi ce fut un moment très
convainquant pour la non-violence et l'histoire de l'humanité. Encore mieux c'est
justement à ce moment que plusieurs hommes et femmes politiques, des artistes, des militants pour la paix et le désarmement et des religieux
de différents horizons culturels travaillèrent sérieusement au
désarmement des armes nucléaires - les armes de destruction massive. Ces armes avaient été produites pour répondre à la menace et à l'ennemi. Mais
l'ennemi avait disparu ainsi les armes pouvaient disparaître.
En 1989, c'est aussi le moment ou d'autres
hommes embrassèrent des causes dominées par la saveur de l'argent et de ce désir de contrôler les ressources et les richesses des villes, des pays, des régions et des continents.
Malheureusement leurs actions générèrent les facteurs qui produits violence et souffrance traduit par la pauvreté, injustice, la guerre et la discrimination. Conséquemment et comme par magie deux décennies plus tard les vieux ennemis de l'humanité sont réapparus sur la scène mondiale - le fantatisme et le fondamentalisme.
Malheureusement leurs actions générèrent les facteurs qui produits violence et souffrance traduit par la pauvreté, injustice, la guerre et la discrimination. Conséquemment et comme par magie deux décennies plus tard les vieux ennemis de l'humanité sont réapparus sur la scène mondiale - le fantatisme et le fondamentalisme.
(Photo crédit: Anne Farrell accompagnée des participants de la formation éducation à la non-violence, Université de Rabat, faculté de journalisme, Maroc)
La diffusion de l'éducation à la
non-violence
En 2001 je suis devenue formatrice
volontaire pour l'éducation à la non-violence. J'ai toujours milité pour la non-violence et l'humanisme, mais c'est surtout à partir de ce moment que j'ai commencé à sérieusement diffuser les formations pour l'avancement de l'éducation à la non-violence. Au
cours des années, j'ai eu la chance de collaborer avec
plusieurs amies et collègues au Canada, aux États-Unis, au Royaume
Unis, en France, en Haïti, en Argentine, en Équateur, en Irlande, en Algérie, au Maroc et au Kenya. Grâce
à ces collaborations nous avons développé plusieurs séries de cours
et plusieurs formations. Ces cours ont été diffusés dans de nombreux pays afin de répondre à la demande croissante des organisations communautaires, des éducateurs, des étudiants et des
universités afin de s'approprier les pratiques et la méthodologie de la non-violence active.
En 2009-2010, j'ai été invité à sièger sur le comité promoteur canadien de la Marche mondiale pour
la paix et la non-violence lancé par l'organisation internationale Monde Sans Guerres et Sans violence. J'ai eu l'opportunité de collaborer avec des enseignants et des éducatrices. Au cours de cette période, nous avons élaboré un programme d'activités pour les écoles du Québec et du
Canada. Plus de 10,000 élèves ont participé à ces activités. Après la grande
marche, plusieurs enseignants souhaitaient poursuivre annuellement
les activités pour la promotion de la paix et la non-violence. En
2011, alors que j'étais présidente du Réseau International
Humaniste, j'ai lancé avec les membres volontaires du réseau le programme scolaire le Défi Non-violent (RunThis Way). Le Réseau humaniste avait repris l'idée du programme éducatif et sportif "Run This Way" de l'organisation internationale Monde Sans Guerres et Sans Violence de Rome en Italie.
Depuis 2011, à chaque année le programme le Défi Non-violent propose une
série d'activités pour les écoles et les élèves. Tous les programmes sont gratuits, tous les membres du Réseau sont volontaires et personne ne reçoit de salaire. Plusieurs
dizaines de milliers d'élèves participent annuellement au programme. Les élèves sont invités à accumuler des kilomètres en courant et marchant. À chaque année le Défi Non violent compte des centaines
de milliers de kilomètres courus et marchés par les élèves. Tous les kilomètres sont "symboliquement" remis à une cause ou une
personnalité qui œuvre pour la protection des élèves et de
l'éducation contre les attaques de la guerre et de la violence.
En 2012, j'ai décidé
d'élargir un peu plus mon implication en lançant une petite maison édition. Henri Oscar Communication publie livrets, livres, ouvrages et des manuels de formation qui traitent de l'éducation à la non-violence active et de l'humanisme.
Au cours de tous ces
projets j'ai affronté de nombreuses difficultés. Mais le
plus surprenant pour moi a toujours été de faire face à ces difficultés et ces blocages provenant des membres de ma génération et des
anciennes générations. En effet, auprès des jeunes et des enfants l'éducation à la non-violence est plutôt perçue comme un évidence! Comme par exemple, souvenons-nous ce fut le cas pour la protection de l'environnement et des animaux au cours de années 1980-1990. En fait, pour les jeunes que nous étions en 1984, il semblait bien évident pour nous que collectivement, nous devions prendre des mesures pour protéger les animaux et l'environnement!
Par ailleurs, aujourd'hui je constate que plusieurs personnes des générations X,Y et les boomers, c'est-à-dire plusieurs d'entre "Nous" avons appris à accepter la violence qui est massivement diffusée à la Télé et contamine nos sociétés. Nous avons appris accepter la guerre, la discrimination, la destruction de l'autre par la destruction de la culture de l'autre, la destruction des écoles, des enfants ...et la destruction d'une partie du futur de l'humanité!
Par ailleurs, aujourd'hui je constate que plusieurs personnes des générations X,Y et les boomers, c'est-à-dire plusieurs d'entre "Nous" avons appris à accepter la violence qui est massivement diffusée à la Télé et contamine nos sociétés. Nous avons appris accepter la guerre, la discrimination, la destruction de l'autre par la destruction de la culture de l'autre, la destruction des écoles, des enfants ...et la destruction d'une partie du futur de l'humanité!
Mais, je sais et je sens que d'autres réponses sont possibles. En effet, je ne souviens que le mur de Berlin est
tombé sans aucune guerres, sans aucun réfugiés et sans aucune
persécutions! Aujourd'hui, partout à travers le monde les jeunes commencent à poser de plus en plus questions, ils commencent à occuper de plus en plus les places publiques et à exiger qu'on respecte leurs dignité et la dignité de la diversité de ceux et celles qui sont ailleurs sur la planète!
Aujourd'hui souhaitons-nous réellement que nos enfants apprennent à accepter la violence et qu'ils l'apprennent à leurs enfants?
Dans ce monde ou règne l'incertitude et la désorientation généralisée une chose me semble « sûre »: "si nos enfants apprennent à accepter la violence, à accepter les guerres et à accepter les persécustions - ils seront malheureusement la dernière génération de notre civilisation à fouler le sol de cette planète.
Aujourd'hui souhaitons-nous réellement que nos enfants apprennent à accepter la violence et qu'ils l'apprennent à leurs enfants?
Dans ce monde ou règne l'incertitude et la désorientation généralisée une chose me semble « sûre »: "si nos enfants apprennent à accepter la violence, à accepter les guerres et à accepter les persécustions - ils seront malheureusement la dernière génération de notre civilisation à fouler le sol de cette planète.
Aujourd'hui, étant donné le comportement dangereusement irresponsable et irrationnel que nous observons chez la majorité des leaders du monde - il me semble important de créer un mouvement afin que les gens puissent devenir eux-mêmes des leaders ..et c'est la raison d'être de l'éducation à la non-violence!
Finalement, j'espère dans mon for intérieur que très bientôt des centaines de millions de personnes vont se souvenir que le mur de Berlin est tombé sans faire de guerres, sans faire de persécutions, sans faire de génocides!
Finalement, j'espère dans mon for intérieur que très bientôt des centaines de millions de personnes vont se souvenir que le mur de Berlin est tombé sans faire de guerres, sans faire de persécutions, sans faire de génocides!
---------------------------------------
La version originale de l'article est publiée sur le site World Pulse "No Ceilings" - la campagne "Tracer le chemin de la participation"
Notes:
Notes:

Plusieurs thèmes de ce texte sont tirés du livre: Quelques termes fréquents de l'humanisme, Centre mondial d'études humanistes, Éditions Références, Le Nouvel Humanisme, 1995, Paris.
Générations
A mesure que la production sociale se développe, l'horizon humain croît, mais la continuité de ce processus n'est pas garantie par la simple existence d'objets sociaux. La continuité de ce processus est donnée par les générations humaines qui interagissent et se transforment à travers le processus de production. Ces générations qui permettent continuité et développement, sont des structures dynamiques ; elles sont le temps social en mouvement sans lequel une société tomberait en état naturel et perdrait sa condition de société. Les guerres ont été des facteurs décisifs dans la "naturalisation" des sociétés, en détruisant la continuité par la réduction violente de la jeune génération.
En un même horizon temporel, en un même moment historique, concourent ceux qui sont contemporains et qui, par conséquent, coexistent, amis ils le font depuis des paysages de formation différents, en raison de leur différence d'âge. Ce fait marque l'énorme distance qu'il y a entre les perspectives qui soutiennent les générations. Celles-ci bien qu'occupant la même scène historique, le font depuis différents "niveaux" de situations et d'expériences. Par ailleurs, il arrive qu'en tout moment historique, coexistent des générations de différents niveaux temporels, de différentes rétentions et propensions et qui, donc configurent des situations. Le thème des générations a été traité par de nombreux auteurs, entre autres, Fromel, Lorentz, Peterson, Wechssler, Pinder, Drerup, Mannheim et bien entendu Ortega.
Historiologie
Science de l'interprétation historique. L'historiologie établit les conditions préalables dans lesquelles s'effectue toute interprétation du fait temporel. Il s'agit alors d'une construction préalable nécessaire pour arriver aux "faits mêmes". Un des points les plus importants est celui de la compréhension de "l'interférence" qu'effectue l'observateur sur l'objet étudié. Dans l'historiologie on considère la notion de temporalité ainsi que le paysage de formation sur lequel s'appuie l'historien pour former la perspective à partir de laquelle il observe ou décrit. L'un des problèmes de l'historiologie apparait lorsque l'on comprend que la description du paysage des historiens se fait aussi à partir d'une perspective. Ce méta-paysage permet, cependant, d'établir des comparaisons entre des éléments homogénéisés, pour autant qu'on les fasse appartenir à une même catégorie, qui ne se présente pas comme une supposition mais qui est déjà fixée d'avance.
Paysage de formation
Notre emplacement personnel, à tout moment de la vie, s'effectue par la représentation de faits passés et de ceux plus ou moins possibles dans le futur, de sorte qu'ils permettent, en les rapprochant des phénomènes actuels, de structurer ce que l'on appelle la "situation" présente. Cet inévitable processus de représentation face aux faits est tel que ceux-ci ne peuvent en aucun avoir en soi la structure qu'on leur attribue. Quand on parle de paysage de formation, on fait allusion aux événements vécus par un être humain depuis sa naissance et en relation avec un milieu donné. L'influence du paysage de formation n'est pas simplement donnée par une perspective temporelle et intellectuelle formée biographiquement et d'ou l'on observe le moment actuel ; il s'agit plutôt d'un ajustement permanent de la situation basé sur la propre expéricens. Dans ce sens, le paysag de formation aigt comme un "tréfond" d'interprétation et d'action, comme une sensibilité, comme un ensemble de croyances et de valorisations avec lesquels vit un individu ou une génération.