Journée mondiale pour l'élimination de la violence faite aux femmes - le jour où mon soleil intérieur perdit ses rayons

Je partage avec vous encore une fois, ce blogue que j'ai écris il y a deux ans. C'est mon témoignage, je décris la violence psychologique et économique que mon ex-conjoint a exercé sur moi. D'autre part, j'ai ajouté quelques réflexions à ce bloque. En effet, depuis deux ans, les choses n'ont guère évoluées pour le mieux pour les femmes, tout au contraire, il me semble qu'en fur et à mesure que le temps passe, nous les femmes qui oeuvrons dans le domaine de l'information et des médias, sommes de plus en plus 'confinées' et accompagnées avec la violence psychologique, surtout sur les réseaux sociaux. J'en suis une! Je vis cette violence psychologique à toutes les semaines, par exemple, je dois supprimer des abonnements sur Twitter, car celles-ci sont associés à des individus ou groupes anti-humanismes et anti-féminismes - qui transmet des messages violents. Récemment j'ai décidé de quitter Facebook, s'était beaucoup trop à gérer tous ces messages anti-humanismes et anti-féminismes. D'autre part, il existe aussi une violence envers ces femmes qui s'intéressent à la nouvelle spiritualité humanisme. Très souvent elles sont jugées et attaquées sur les réseaux sociaux par des groupes relativement puissants qui ne souhaitent pas le développement d'une nouvelle forme de spiritualité. Par ailleurs, j'espère que ceux et celles qui attaquent toutes ces femmes sur les réseaux sociaux -dont ma personne - pourront aujourd'hui avoir une éclair de magie. En effet, en cette journée mondiale pour l'élimination de la violence faites à égard des femmes, pourquoi faite vous toute cette violence psychologique à celles qui osent parler, qui osent s'exprimer et dénoncer ce système violent qui n'en finit plus de générer de la discrimination, des conflits, de la pauvreté et des guerres. Pourquoi toute cette violence envers ces femmes qui osent pratiquer une nouvelle forme de spiritualité afin d'ouvrir un nouvel horizon dans leur vie et pour les autres ? En fait, j'espère que ceux et celles qui attaquent ces femmes comprendrons qu'il est incohérent de dénoncer la violence d'un système tout faisant soi-même des gestes violents. Qu'il est incohérent de dire haut et fort qu'on pratique la règle d'or - 'traite les autres comme tu voudrais être traité" - alors qu'on alimente la violence d'un système qu'on dénonce. Parce que trop souvent ce n'est pas les plus puissants qui font le plus de tort, en fait durant toute l'histoire de l'humanité, puisque les puissants ont recours à ceux et celles qui prétentent soutenir le changement, soutenir le développement de l'être humain, pour faire leur sale boulot. Malgré tout, tôt ou tard, les groupes progressifs et anti-discriminatoires comprendrons l'importance de travailler ensemble au lieu d'alimenter la division. Humaniser la terre et en finir avec la violence économique, psychologique, raciale et sexuelle.. en fait c'est de toute l'humanité qu'il est question et non seulement du destin des femmes. ------------------------------------------------------ Le jour où le pouvoir obscur de certains hommes et d’institutions m’ont dérobé les rayons de mon soleil intérieur 


« Le Soleil est l’étoile la plus importante pour les humains. Il prend une place importante dans le cœur et l’imaginaire de l’être humain. »


« .. la violence conjugale se manifeste par la dépossession de l’autre, de son corps, de son intentionnalité et de sa liberté »

Aujourd’hui, j’aimerais vous faire part d’une expérience vécue, une expérience que j’ai vécue. Il y a environs deux ans, je crois bien que s’était le 17 mai 2016. Je me suis éveillée avec un lourd sentiment de trahison intérieur.

En fait, l’année précédente j’avais confronté mon conjoint à plusieurs reprises sur ce point « mort » de notre relation, rien m’allait plus. Mais ceux-ci avait systématiquement refusé de faire le point « si tu n’est pas heureuse tu n’as qu’à partir” m’avait il dit. À partir de ce moment j’avais l’impression que la personne devant moi n’était plus la même personne que j’aimais. Cette personne avec qui j’avais partagé les moments les plus intimes de ma vie, avec qui j’avais fondée une famille, cette personne en qui j’avais une totale confiance. J’avais la sensation que quelque chose s’était brisé en lui et entre nous. Je suis partie pour quelques temps chez mes sœurs, pour réfléchir, pour finalement décider de revenir à la maison après quelques jours.

Les choses étant se qu’elles sont je m’étais convaincu que les activités de ma vie quotidienne, mes intérêts, mon travail et ma famille comblaient mon existence. Puis ce fameux matin du 17 mai, j’ai pris conscience que les rayons de mon soleil intérieur avaient disparus de ma vie, et que plusieurs choses devenaient de plus en plus termes autour de moi... et bientôt mon Soleil intérieur s’éteignerait si je continuais à vivre cette situation de trahison intérieure. C’est à ce moment que j’ai pris la décision de quitter mon conjoint. Je lui ai expliqué ma décision, et planifiais de déménager vers à la fin de l’été, une fois les arrangements prises avec la famille.

Mais malheureusement durant les semaines et les mois qui suivirent ma décision mon conjoint commença à exercer de la violence psychologique. Le tout a commencé ce jour où mon conjoint a refusé de prendre des mesures pour que cesse les menaces d’un membre de sa famille.

En fait, au début du mois de mai un membre de la famille de mon conjoint m’avait menacé de me tuer suite à une discussion houleuse. Il m’avait même laisser une lettre. J’ai rapidement avisé mon conjoint, mais il a choisi de ne rien faire. Puis, les choses ce sont corsées le jour où mon conjoint m’a demandé de signer une lettre qui certifiait qu’il possédait des comptes bancaires et l'un des comptes était à mon nom. Par ailleurs, j’avais aucune idée quelle était la nature des autres comptes. Donc avant d’apposer ma signature j’ai voulu avoir des renseignements sur les autres comptes, car seulement les numéros de comptes d'une banque suisse et canadienne y apparaissaient.

Mais mon conjoint n'a pas voulu me donner les renseignements. Plutôt il s’est mis en colère en exigeant que je signe la lettre sans donner aucune explications. J’ai refusé de signer, mais les jours suivants  j’ai eu droit à «des séances » de colère et d'intimidation. Finalement j’ai signé sa lettre pour avoir un peu de tranquillité.

En fait, après le 17 mai je vivais des séances d’humiliation continuelle, du style tu ne serais jamais capable de t’arranger sans moi, tu ne peux pas partir, tu n’aura jamais un bon travail, tu n’aura jamais d’argent, tu fais mal le ménage, tu es grosse, tu pers ton temps avec ton entreprise d’éducation à la non-violence, tu dois faire faillite, etc. À cette période, j’ai fait des rêves récurrents. Je rêvais que mon conjoint voulait dérober quelque chose à l'intérieur de moi-même.

Puis après un certain temps, je ne suis rendu compte qu'il avait mis un mouchard sur mon portable. Mon conjoint surveillait mes allez et venus. Il est programmeur informaticien de profession donc s’était  facile pour lui de me surveiller constamment.

Après  une “séance” de violence psychologiques assez difficile, alors qu’il quittait pour le weekend faire une course à pied aux États-Unis, j’en profita pour « me sauver ».

En fait, j’avais honte de me sauver, comment une femme comme moi-même, très brillante, experte en communication et dans l’éducation à la non-violence étant super sympathique a-t-elle pu se retrouver dans une telle situation? Comment est-je pu accepter de vivre pendant plusieurs mois cette cruauté  psychologique ? Les derniers jours passés à la maison j’ai dû me rendre à l'évidence que mon
conjoint était devenue violent puisque j’avais très peur de ses réactions. J’ai dormi parterre dans la chambre de mon fils pendant plusieurs nuits.

Après être sortie de cette relation toxique, je me suis rendu compte que les manipulations de mon ex-conjoint avaient commencé bien avant. En fait, au fil des années, il m'a convaincu que 'moi' j'avias un problème.

Finalement j’ai pris la bonne décision et je  me suis sauvée avec mon fils, nous sommes allés dans
un refuge. Heureusement qu’il existe au Québec des refuges pour les femmes et les enfants victimes de violence. La période que nous avons passé dans un refuge m’a permis de mieux comprendre la violence conjugale, et surtout de me reprendre en main. J'ai fait plusieurs démarches auprès de différents cabinets d'avocats et auprès des banques pour obtenir les renseignements des comptes mentionnés dans la lettre que mon ex-conjoint m'avais forcée à signer. Puisqu’en aucun cas, je voulais être associée à des détournements de fonds à l’étranger. Mais aucune banque, ni avocats m’ont voulu m’aider. Après quelques semaines de tentatives j'ai dû laisser tomber mes recherches car j'avais des problèmes plus urgents à régler.

D'autre part, les choses n’ont pas été de tout repos. J’ai dû faire encore plusieurs plaintes à la police parce que mon ex-conjoint surveillait à nouveau mes conversations téléphoniques et textos. Mon fournisseur cellulaire a ouvert une enquête.

Après trois mois de résidence en refuge, nous sommes déménagés en appartement. La journée de
notre déménagement, mon ex conjoint nous a donné quatre heures pour tout mettre en carton  et déménager. Vous imaginez ça après 11 ans de vie commune, j'ai accumulé plusieurs choses. Évidemment, j’ai dû laisser dernière moi plusieurs choses. Une fois déménager, je ne suis rendu compte que plusieurs meubles avaient été modifié, voire endommagés lors de notre séjour au refuge. J’ai dû racheter plusieurs nouveaux mobiliers.

Aujourd’hui les choses vont de mieux en mieux et les rayons de mon soleil intérieur sont de plus en plus fort de jour en jour! Concernant mon ex-conjoint, je suis sur mes gardes mais fait le nécessaire pour maintenir des relations cordiales pour le bien être de notre fils.

J’ai fais le nécessaire pour me réconcilier avec moi-même. J’ai fais plusieurs séances et expériences guidées, celle de l’ennemi, et des expériences de paix intérieur. Les expériences guidées sont très intéressantes. Ce sont une série de pratiques psychologiques exprimées sous forme littéraire que présente l'ouvrage de la communauté pour le développement humain.  (1). Cet ouvrage est très interessant pour ceux et celles ayant vécu de la violence. En effet, le pl us important dans cette expérience’est de ce réconcilier avec soi-même pour éviter de souffrir et évidemment de  transférer les charges émotionnelles sur nos être chers. Je crois que c’est une excellente ressource en ce qui attrait la violence conjugale.

Par ailleurs, nous n'avons jamais reçu les montants exiger par mon avocat pour la pension alimentaire de l'année 2016 -et ce même devant un juge à la cour de la famille. En effet, le juge n'a même pas exigé  que mon ex-conjoint paie les frais. Pourtant mon ex-conjoint fait dix fois mon salaire annuel. De plus, deux ans après l'avoir quitté, j'ai toujours aucun renseignement concernant cette fameuse lettre que j'ai signé..! Que dire .. seulement que les pouvoirs obscurs de  plusieurs institutions et decertains hommes sont toujours intimement liées. Aujourd'hui je commence à faire de nouvelles rencontres avec des hommes. Une chose que je sais concernant mes futures rencontres, je ne peux plus faire confiance à ces hommes qui vivent pour le prestige et l'argent..

Le mouvement #MeToo et la défense des droits des femmes sont là pour y rester!!

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Source 1. « Les expériences guidées » , Le livre de la Communauté est une ouvrage collective de 160 pages disponible sur le site web  de l’éditeur Henri Oscar Communication.




L'ouvrage  propose une série de pratiques. L’ouvrage  est présentée et écrite à la première personne. En général, dans toute pièce littéraire, le lecteur peut s’identifier  aux personnages ; cependant il sait qu’il y a des différences entre l’acteur qui se trouve dans l’œuvre, et l’observateur lui même - qui est en-dehors. Dans ce livre, c’est le contraire qui se produit: le personnage est l’observateur, le sujet et l’objet des actions et des émotions.


On peut considérer ce matériel de différents points de vue. Le plus superficiel nous présente une série de brefs récits ayant une fin heureuse. Ceux-ci ont le caractère léger des ébauches que l'on réalise pour s'entraîner, en guise de “divertissement”.

 Par ailleurs  Habituellement, cette “première personne” n'est pas le lecteur mais l'auteur. Dans ce livre, les auteurs  corrigent  ce manque de courtoisie séculaire et fait en sorte que le climat de chaque conte serve de cadre pour que la scène soit occupée par le lecteur et son imagination.

Pour contribuer à ces exercices littéraires, quelques astérisques apparaissent dans les textes; ils marquent des pauses et aident, mentalement, à l'introduction d'images qui transforment le lecteur passif en acteur et en coauteur de chaque description. Cette originalité permet, à son tour, que quelqu'un lise à voix haute (en marquant les interruptions mentionnées) et que les autres, en l'écoutant, puissent imaginer leur propre “nœud” littéraire. Tout ceci constitue la dynamique même de ces écrits alors que, dans des écrits plus conventionnels, cela détruirait la trame du récit.

Je vous fais part de l’expérience de l’ennemi  que j’ai réalisé à plusieurs reprises afin de me réconcilier avec cette partie de ma vie relativement difficile.

L'ENNEMI


Je me trouve au centre-ville, au moment de la plus grande activité commerçante. Les véhicules et les gens se déplacent en toute hâte. Moi aussi je me presse.

Soudain, tout est paralysé. Je suis le seul à bouger. Alors, j'examine les gens. Je reste à observer une femme, puis un homme. Je tourne autour d'eux. Je les étudie de très près.

Après quoi je monte sur le toit d'une voiture et, de là, je regarde autour de moi. Je constate que tout est devenu silencieux.

Je réfléchis un instant et constate que les personnes, les véhicules et toutes sortes d'objets sont à ma disposition. Immédiatement, je me mets à faire tout ce que je veux. Je le fais avec tant de frénésie, qu'un moment après, je suis épuisé.

Alors que je me repose, de nouvelles activités me viennent à l'esprit. Je retourne donc faire ce dont j'ai envie, sans aucun préjugé.

Mais qui vois-je donc là-bas! Ni plus ni moins que celui-là même avec qui j'ai quelques comptes à régler. En effet, je crois que c'est la personne qui m'a le plus porté préjudice dans toute ma vie...

Les choses ne pouvant en rester là, je touche soudain mon ennemi et me rends compte qu'il se ranime. Il me regarde avec horreur et comprend la situation, mais il est paralysé et sans défense

Par conséquent, je commence à lui dire tout ce que je veux, en lui assurant que l'heure de ma revanche a sonné.



Je sais qu'il ressent tout mais qu'il ne peut pas répondre; je commence donc par lui rappeler toutes les situations où il m'a fait tant de tort. (*)

Alors que je suis occupé avec mon ennemi, plusieurs personnes s'approchent. Elles s'arrêtent devant nous et commencent à faire pression sur lui. Il se met à répondre entre deux sanglots qu'il se repent de ce qu'il a fait. Il demande pardon et s'agenouille pendant que les derniers arrivés continuent à l'interroger. (*)

Peu après, ils décrètent qu'une personne aussi infâme que lui ne peut pas continuer à vivre, en conséquence de quoi ils le condamnent à mort.Ils sont sur le point de le lyncher, tandis que la victime implore leur clémence. Alors je lui pardonne. 

Ils se soumettent tous à ma décision. Puis le groupe s'en va, satisfait. Nous sommes de nouveau seuls. 
Je profite de l'occasion pour parachever ma revanche face à son désespoir qui augmente. Je finis donc par dire et faire tout ce qui me semble approprié. (*). 

Le ciel s'obscurcit violemment et il commence à pleuvoir très fort. Alors que je cherche refuge derrière une verrière, je remarque que la vie de la cité reprend son cours normal. Les piétons courent, les véhicules circulent prudemment sous des rideaux de pluie et des rafales de vent soufflent en ouragan. Des éclairs incessants et de grands coups de tonnerre encadrent la scène pendant que je continue à regarder à travers les vitres.

Je me sens tout à fait détendu, comme vide à l’intérieur tout en observant presque sans penser.
C’est alors qu’apparait mon ennemi, cherchant à se protéger de la tourmente. Il s’approche et me dit : « Qu’elle chance que nous sommes trouver ensemble dans cette situation. »

Il m’observe  timidement  , je le réconforte d’une tape amicale et il rentre la tête dans les épaules. (*)
Au fond de moi, je commence à revoir ses problèmes. Je vois ses difficultés, les échecs de sa vie, ses énormes faiblesses et frustrations. (*)

Je sens la solitude de cet être humain qui s’abrite à mon côté, mouillé et tremblant. Je le vois sale, dans un abandon pathétique. (*)

Alors, dans un élan de solidarité, je lui dis que je vais l’aider. Il ne dit rien. Il baisse la tête et regarde ses mains. Je remarque que ses yeux se voilent. (*)

La pluie a cessé. Je sors dans la rue et respire l’air pure. Sans plus attendre, je m’eloigne  de cet endroit.





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