L'antihumanisme, l'humanisme existentialisme et l'humaniste universaliste

           

               (image :une nouvelle vision de l'homme: wikipédia Michel-Ange, la création d'Adam)

"Dans un monde qui se globalise rapidement et qui montre des symptômes d'un choc entre cultures, ethnies et régions, il doit exister un humanisme universel, pluriel et convergent. Dans un monde ou les pays, les institutions et les relations humaines se déstructurent, il doit exister un humanisme apte à créer une nouvelle atmosphère de réflexion dans laquelle le personnel ne s'oppose pas au social, ni le social au personnel. Ce qui nous intéresse, ce n'est pas un humanisme répétitif, c'est un humanisme créatif, c'est-à-dire un Nouvel humanisme qui prenant en compte les paradoxes de l'époque, aspire à les résoudre." ( Puledda, 2000, p.233)


La manipulation du savoir et l'antihumaniste

Dans les articles précédents nous avons traité de la perte de la foi dans la raison et dans le progrès de l'homme. Nous avons vu comment au XXe siècle, l'humanité fut témoin de la destruction d'une partie de la Nature, des cultures et des hommes.  Nous avons présenté la conception la plus répandue de l'homme au XXe siècle soi; "la machine biologique - l'homme mi-robot & mi-prométhée". Par ailleurs, présentement c'est la partie mi-robot qui est la plus prédominante.  Cette partie prédominante de la conception de l'homme réduit considérablement les capacités de la pensée et de l'imaginaire et conséquemment le mode d'action personnelle et sociale est affaibli.

D'autre part, nous avons expliqué que l'existence de l'homme était traversée par des crises personnelles et morales. Nous avons vu que malgré les avancées vertigineuses des sciences et des technologies; les crises que vit l'homme ne peuvent être résolues par les fonctionnalités du cerveau. En fait, n'ayant plus d'espace collectif, l'homme vit "seul ces crises personnelles" et conséquemment son futur et celui de l'humanité demeure fermé. 

Mais fort heureusement, un peu partout à travers le monde aujourd'hui, on reconnaît une nouvelle sensibilité qui capte le monde comme une globalité et qui comprend que les difficultés des gens, ou qu'ils soient, finissent par en impliquer d'autres même s'ils se trouvent très loin. Un peu partout, de millions de personnes se questionnent et cherchent de nouvelles façons d'être et de faire les choses.

Cependant parallèlement à ce nouveau phénomène, nous observons une remontée du fanatisme et du fondamentalisme nous ramenant ainsi vers les heures les plus sombres de l'humanité. En effet, il nous semble qu'il se pointe dans un futur de plus en plus rapproché, de possibles catastrophes atomiques et de destructions massives. Tandis qu'une infime minorité concentre de plus en plus le grand capital entre ces mains, la situation actuelle est quasiment insoutenable pour des milliards de personnes. De plus, la situation actuelle est caractérisée par une perte de références culturelles, par un affaiblissement moral, par l'austérité et par la pauvreté chronique d'une grande partie de la population mondiale. Malheureusement ces conditions nous préparent pour l'émergence pour de nouvelles formes d'insécurités collectives en plus de possibles explosions sociales et de désastres environnementaux.  

« l'humanisme historique croyait fortement que la connaissance et le maniement des lois naturelles amèneraient à la libération de l'humanité; on croyait qu'une telle connaissance se trouvait dans différentes cultures et qu'il fallait apprendre de toutes. Mais aujourd'hui, nous voyons qu'il existe une manipulation du savoir, de la connaissance, de la Science et de la technologie; nous voyons que cette connaissance a souvent servi d'instrument de domination. » (Puledda, 2000, p .238)

Dans les articles précédents nous avons vu qu'au cours des derniers siècles, le dieu chrétien avait été substitué par le dieu du hasard. Cependant, ce dieu du hasard est plus mystérieux et énigmatique. En effet dans cette perspective, il n'y a espace ni pour la liberté, ni pour le choix et ni pour le monde des idées qui sont en dehors du monde matériel. Selon Puledda, les sociétés fonctionnent comme une machine thermodynamique, c'est-à-dre qui crée un haut niveau d'ordre au prix d'une grande consommation d'énergie et de nombreuses inégalités internes.  
Pour Foucalt, le pouvoir n'est pas concentré dans un "lieu" spécifique, dans l'État, comme le croient les communistes : le pouvoir pénètre partout. Le pouvoir-savoir dispose de techniques et de stratégies disciplinaines, constructives et pas seulement répressives, par lesquelles il est reproduit et intériorisé, c'est-à-dire transformé en actions que l'individu finit par croire libre. Le "sujet" devient alors un produit de domination et un instrument du pouvoir. Le pouvoir, donc, non seulement réprime, mais forme, entraîne, constuit : des objets, des structures, des rituels de vérité et des individus "disciplinés." (Puledda, 2000, p.213)

L'antihumanisme philosophique

Selon Puledda, l'un des courants de pensée qui se situe présentement dans une position antihumanisme est sûrement le style de pensée « structuralisme ». Ce courant est caractérisé par une attitude générale de refus à l'égard des idées de subjectivisme, d'historicisme et d'humanisme, qui on été au centre des interprétations développées au cours de l'après-guerre par Jean-Paul Sartre et Maurice Merleau-Ponty - figures dominantes dans les milieux philosophiques français vers 1950. En général, les structuralistes étudient l'être humain de l'extérieur, comme un phénomène naturel, « un peu comme on étudie les fourmis (comme le dira Cl. Lévi-Strauss) et non de l'intérieur comme une conscience » (Puledda, 2000, p.178). Avec cette approche plus ou moins calquée sur les méthodes des sciences physiques. Les structuralistes tentent de mettre au point des stratégies d'enquête susceptibles de faire « apparaître des relations systématiques et constantes dans le comportement humain individuel ou collectif - auxquelles ils donnent le nom de structure. Rappelons à propos du structuralisme qu'il est né des théories du langageplus précisément de l'ouvrage de Ferdinand de Saussure qui a toujours été une référence commune aux différents développement du structuralisme. En fait l'ouvrage de Saussure constitue une contribution décisive à la fondation de la linguistique moderne et à l'inauguration de l'utilisation de la « méthode structurale » dans le domaine des phénomènes linguistiques. Par ailleurs, il n'est pas possible d'attribuer à cette tendance philosophique – développé en France au cours des années 60' les caractéristiques d'une École ni celles d'un mouvement unifié, il s'agit plutôt d'un style de pensée qui est commun à plusieurs chercheurs et personnalités académiques qui travaillent dans les domaines des sciences humaines. Il existe différents styles de pensée par exemple, l'anthropologie de Lévi-Strauss, la critique littéraire de R. Barthes, la psychanalyse freudienne de J. Lacan, la recherche historiographique de M.Foucault ou encore certains courants philosophiques spécifiques du marxisme tel que L. Althusser.


Lévi-Strauss est un critique sévère et amer de l'homme et de la société moderne, qu'il définit comme « un cataclysme monstrueux » qui menace d'engloutir la planète entière, et de ce point de vue, il devance bien des thèmes de mouvements écologiques futurs. Pour lui, le « progrès » n'a été possible qu'au prix de la violence, de l'esclavage, du colonialisme, de la destruction de la nature (..) à Lévi-Strauss d'affirmer que le progrès n'existe pas : l'histoire n'existe pas en tant que succession objective d'événements; l'histoire n'est qu'un système de signes qui, par définition, sont injustifiés et déterminés par d'autres réalités non-historiques. (..) L'histoire en soi, ne fournit aucune signification et ne présente aucun progrès : elle est un catalogue de faits ainsi qu'une méthode. Il est clair que la pensée de Lévi-Strauss ne pouvait pas ne pas entrer en conflit avec celle de Sartre, dont elle constitue l'antithèse presque parfaite. Avec la Critique de la raison dialectique (1960), Sartre avait tenté une synthèse de l'humanisme existentialisme et du marxisme. Pour lui, ce sont les hommes qui construisent l'histoire et celle-ci est intelligible. Pour Sartre l'histoire ne peut pas être réduite à un phénomène simplement naturel et biologique. (Puledda, 2000, p 190)

L'humanisme et l'existentialisme de Jean-Paul Sartre

Après la 2e guerre mondiale le paysage culturel français est dominé par Jean Paul Sartre et le courant de pensée "l'existentialisme". Au cours des années 1933-1934 Sartre est influencé par l'école phénoménologique l'allemande de Husserl et de Heidegger2. Il tente de dépasser la philosophie académique française de l'époque avec un empreinte de spiritualisme et d'idéalisme qu'il rejette. Sartre reformule le concept fondamental de la phénoménologie et introduit l'intentionnalité de la conscience comme "transcendance vers le monde". Selon Sartre, la conscience se transcende elle-même, elle se dépasse continuellement dans les choses.


L'application de la méthode phénoménologique à des questions de psychologie se concrétise avec trois essais : L'imagination (1936), Ébauche d'une théorie des émotions (1939) et l'imaginaire (1940). Pour Sartre, il ne s'agit pas d'étudier telle ou telle émotion, des ressembler des données sur certains comportements émotifs particuliers – comme le ferait un psychologue traditionnel -mais de parvenir aux structures fondamentales de la conscience qui permettent et expliquent le phénomène émotif. Pour Sartre l'émotion et l'imagination sont des types de conscience organisés, des manières particulières d'entrer en relation avec le monde, d'attribuer une signification aux situations vécues. En outre, les images mentales ne sont pas de simples « répétitions » des données extérieures, des objets ou des faits : au contraire, la fonction imaginative révèle la propriété fondamentale de la conscience de se détacher des choses, de les transcender, et de créer librement – comme le montre au plus haut degré l'activité artistique – une autre réalité. (Puledda, 2000, p.132)

Pour Sartre, l’être humain est fondamentalement une existence lancé dans le monde, un être avec une liberté de choisir et de se choisir, de se projeter, et de se faire. Lorsqu’il refuse cette liberté il adopte une conduite caractérisé par ce qu’appelle Sartre la mauvaise foi et l’homme cesse d’être humain. Après la 2ième guerre mondiale, Sartre s'efforce à ré-élaborer son existentialisme, mettant en évidence les aspects éthiques et les implications inter-subjectives et politiques. L'existentialisme est re-formulé comme une doctrine humaniste, une lutte contre toute forme d'oppression et d'aliénation - une philosophie de la liberté, par opposition au marxisme et à sa vision déterministe, qui annule l'individu et sa spécificité. Mais rapidement ces adversaires de la droite ont qualifié sa doctrine d'absurde et de néant, d'athée, de matérialiste, ou l'être humain était vue dans ses aspects les plus crus. Alors qu'une certaine gauche a décrit l'existentialisme comme une théorie décadente en qualifiant celle-ci d'idéalisme petit-bourgeois qui menait à la résignation à cause, selon eux d'un certain subjectivisme myope. 

Dans 
L'existentialisme est un humanisme, Sartre décrit la signification de l'angoisse, il explique comme le vertige (voir note en bas de page) passe du domaine subjectif au domaine intersubjectif, c'est-à-dire ce sentiment "d'écrasante responsabilité" qui accompagne un choix que l'on reconnaît ne pas être seulement individuel mais qui implique d'autres être humains, voire l'humanité entière et qui concernent des décisions importantes et radicales.   


L'existentialisme de Sartre a connu un parcours difficile incluant plusieurs changements. Sartre dû constamment répondre à la critique et aux attaques des bourgeois bien-pensants, des catholiques et des marxistes - en plus des critiques de Heidegger-  un de ses principaux mentors.

Quelques années plus tard c'est dans le vide de la phénoménologie que naissent le nouvel humanisme et le Mouvement humaniste loin des grands centres universitaires européens et nord-américains.  

 

(image crédit : wikipédia Léonard de Vinci l'homme de Vitruve)

Le nouvel humanisme - l'humaniste universalisme

Le 29 mai 1999, Puledda explique les grandes idées du Nouvel humanisme lors d’une conférence à l’université de Paris-Sorbonne, à l’amphithéâtre Descartes, un lieu symbolique de la culture européenne.

Puledda rappelle que c’est précisément dans cette salle qu’Edmond Husserl en 1929 donna deux conférences intitulées: l'introduction à la phénoménologie transcendantale. Deux ans plus tard, Husserl publie l’ouvrage Médiations cartésiennes et explore les thèmes de la subjectivité transcendantale et du rapport de celle-ci avec le monde et avec les autres subjectivités. Il reprend cette discussion commencé trois siècles auparavant par Descartes.

Selon Puledda, la pensée du Nouvel humanisme doit beaucoup à la phénoménologie husserlienne pour ses idées et surtout pour sa méthode d’investigation philosophique. Le Nouvel humanisme établie une application de la méthode phénoménologique dans plusieurs domaines des sciences humaines.

Quelles sont les conceptions fondamentales de l’être humain présentées par le Nouvel humaniste ? Quelles propositions ce Nouvel humanisme peut-il avancer en période de crise et de grands changements tant personnels que sociaux?

Le Nouvel humanisme reprend
 l’idée la plus radicale qui nous a été transmise à la Renaissance et reprise par Heidegger et Jean Paul Sartre, c'est-à-dire: l’être humain ne possède pas une nature fixe comme c’est le cas pour les animaux, les plantes et les minéraux. L’être humain est un homme libre qui se fait lui-même.

Très loin des grands centres universitaires, le courant de pensée du nouvel humanisme né à l'autre bout du monde, en Argentine. Le Nouvel Humanisme naît dans la cordillère des Andes au cours des années 60’. Ce courant de pensée prend son essor à partir des travaux et des idées de Silo, Mario Rodriguez Cobos. Pour Silo, la conscience humaine n’est pas un reflet passif ou déformé du monde naturel, ni un récipient de faits psychiques existant en soi.


Le vieux débat de la relation de l'homme à la Nature, recouvre une nouvelle importance. En le reprenant, nous découvrons ce grand paradoxe : l'être humain apparaît sans fixité, sans nature; en même temps, nous remarquons en lui une constante : son historicité. De ce fait, en étirant les termes, on peut dire que la nature de l'homme est son histoire, son histoire sociale. Par conséquent, chaque être humain qui naît n'est pas un premier exemplaire doté génétiquement pour répondre à son milieu, mais un être historique qui développe son expérience personnelle dans une paysage social, dans un paysage humain.
Pour le Nouvel Humaniste la conscience humaine transcende le monde naturel: c’est un phénomène radicalement différent du monde naturel. Elle est activité intentionnelle, activité incessante d’interprétation et de reconstruction du monde. Elle est donc fondamentalement pouvoir être, c’est-à-dire futur, dépassement de ce que le présent nous donne comme fait. C’est dans cet élan vers le futur que réside la liberté constitutive de la conscience (Puledda, 2000 p.20)

Pour Silo, ce qui caractérise l'être humain, c’est l’amplification de l’horizon temporel et ses réponses différées aux stimuli, c'est-à-dire qu'il choisi parmi des situations et planifie son futur. C’est entre autre, cette liberté qui lui permet de se nier lui-même, de nier des aspects de son corps, de le nier complétement comme dans le suicide, ou de nier les autres.


Quand je m'observe, non pas du point psychologique mais du point de vue existentiel, je me trouve placé dans une monde donné, un monde que je n'ai ni construit, ni choisi. Je me trouve en situation par rapport à des phénomènes qui à commencer par mon propre corps, sont inéluctables. (..) Ma conscience s'est configurée par intersubjectivité : elle utilise des codes de raisonnement, des modèles émotifs et des schémas d'action que je ressens comme « miens » mais que je reconnais aussi chez les autres. (..) Définir l'homme par sa sociabilité ne me suffit pas car cela le distingue pas de nombreuses espèces; sa force de travail n'est pas non plus sa caractéristique si on la compare à celle d'animaux plus puissants; même le langage ne le définit pas dans son essence car nous connaissons des codes et des formes de communication entre différents animaux. En revanche, pour chaque nouvel être humain se trouvant dans un monde modifié par d'autres et étant lui-même constitué par ce monde intentionné, je découvre sa capacité d'accumulation et d'inclusion au temporel, je découvre sa dimension historico-sociale et pas seulement sociale. Voyant les choses ainsi, je peux tenter une définition en disant : l'homme est l'être historique dont le mode d'action sociale transforme sa propre nature. (Silo, 1995, p. 69-70)

Le Nouvel humanisme élabore une nouvelle image de l’être humain où la vie sociale ne s’oppose pas à la vie personnelle et vise et versa. Dans ses ouvrages, Silo s’interroge sur les voies pour dépasser la souffrance personnelle et sociale et sur le sens de la vie. À partir de 1980, les idées du Nouvel humanisme se développent un peu partout à travers le monde. Ce sont les membres volontaires des organisations du mouvement humaniste qui élaborent différents projets. Ils lancent des projets dans les quartiers, des projets sociaux et culturels. Pour les humanistes, la violence physique n'est pas simplement un état de fait "naturel" comme certains chercheurs ont voulu le faire croire, mais le résultat d'intentions humaines. Si l'intention humaine peut produire la violence et la discrimination, elle peut aussi s'y opposer en un acte libre. Il est aussi possible de choisir la solidarité et l'engagement dans la lutte pour une société plus juste et égalitaire. Les humanistes proposent des activités qui contribuent à l'amélioration de la vie et qui se dressent face à la discrimination, au fanatisme, à l'exploitation et à la violence. 

Dans les prochains articles nous allons présenter l'humanisme contemporain caractérisé par l'humanisme chrétien et l'humanisme marxiste. Tandis que dans les autres articles nous présenterons les paramètres qui définissent l'humaniste universaliste et qui orientent l'action sociale et personnelle. Par la suite, nous allons voir quelques concepts développés dans les travaux de Silo ; l'image et l'intentionnalité de la conscience ; le paysage de formation; l'espace de représentation et la conscience "inspirée". La conscience "inspirée" est décrite comme "le monde des Idées"; c'est-à-dire ce monde dont la réalité est hors du temps et de l’espace habituel.
Les différents styles artistiques qui font écho aux conditions de l'époque ne sont pas simplement des modes ou des façons de générer, de saisir et d'interpréter l'oeuvre artistique mais des manières de "se prédisposer" pour recevoir et donner des impacts sensoriels. Cette "disposition" est ce qui module la sensibilité individuelle et collective et par conséquent, elle est le pré-dialogue qui permet d'établir la communication esthétique.  (Silo, 2013, p.289) 

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Notes

1Théorie du langage : Pour Saussure, il n'existe pas de lien essentiel entre le mot et la chose, la relation entre les deux étant arbitraire, ce qui signifie que le langage existe indépendamment de la réalité. Il estime que la signification d'un mot n'est pas déterminée par la chose ou par le concept que recouvre ce mot. C'est avec Ferdinant de Saussure que c'est développé la sémiologie – la science des signes - à partir de théorie de la signification. Les post-structuralismes utilisent sourtout ses apports sur le caractère arbitraire du langage pour défendre l'idée selon laquelle il existe un déplacement constant des référants qui sont derrière la signification et que les mots changent. Nous devons vivre avec cette ambiguïté et c'est à partir de cette incertitude se développent les théories.

2Heidegger Dans le cadre de cet article nous sommes essentiellement intéressés à la contribution que Heidegger a apporté au développement de la phénoménologie et à son influence à la philosophie française. Mentionnons qu'Heidegger a été l'un des philosophes, dont la personnalité a été la plus controversée, en raison de son attitude durant la période 1933-1934 alors qu'il était recteur de l'université de Fribourg et adhérent au parti nazi allemand de 1933 à 1944.

Pour vous procurer le livre de Salvatore Puledda, Interprétations de l'humanisme consulter le site : www.educationonviolence.ca


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