Les erreurs des imbéciles et le mental humain
Les imbéciles ne pourront jamais accéder le monde profond du Mental Humain..
(Image : Diseuse de bonne aventure avec un imbécile de Lucas Van Leyden (1494-1533)
En ce solstice de l'été, je tiens à remercier tous ceux et celles qui me soutiennent dans les projets de promotion et de diffusion des pratiques de la méthodologie de la Nonviolence active. Je vous remercie de l'accompagnement que vous n'avez fourni au cours de mes recherches et de nos échanges.
En fait cette aventure fut possible grâce à toutes ces collaborations avec un grand nombre de personnes de différentes cultures, origines et croyances. Ces personnes, qui, sans spéculation ni calcul soutiennent un futur humain.
Par conséquent, je n'ai pas à remercier ces personnes qui n'ont ridiculisés, qui ont réprimé mes propos et mes expériences. J’ai eu à maintes reprises des discussions avec des imbéciles et j’ai appris à reconnaître certains traits et caractéristiques de leurs personnalités. Évidemment, un ou une imbécile peut changer la direction de sa vie et le traitement qu'il ou qu'elle réserve à d'autrui. Tout de même, j'aimerais énumérer quelques traits que j'ai eu l'opportunité d'observer chez certains(es) imbéciles.
Premièrement, les imbéciles affirment «en théorie» l'égalité de toute personne humaine- mais dans la pratique, c'est-à-dire dans la vie quotidienne - dès que ce présentera l'occasion, ces personnes abandonneront famille et amis, ou encore certaines tromperont la confiance d'un groupe politique ou social en échange de quelques faveurs, la prostérité et de dollars.
Deuxièmement les imbéciles croient qu'ils existent des «limites» à la connaissance, mais dans les faits ces limites servent essentiellement leurs intérêts (pensons à plusieurs théories scientifiques, comme les climato spectiques, ou encore les propositions de de ceux et celles qui prônent la violence et la guerre pour contrôler les groupes dissidents).
Troisièmement, les imbéciles croient qu'il faille limiter la liberté et les échanges d'idées et croyances afin de protéger la conscience des citoyens. En effet, il faut protéger les citoyens de toutes idées malveillantes. Mais il ne faut pas prendre les citoyens pour des cons! Finalement, les imbéciles croient que la violence est un état naturel chez l'être humain. Selon eux, l'être humain est programmé pour être violent. Cette croyance donne le «feu vert» a l’utilisation de la violence comme moyen d'action et de contrôle sociale. En fait, les imbéciles croient qu’il faille, pour le bien commun, imposer une pensée et des vérités absolues à l’ensemble de la société.
Quatrièment les imbéciles méprisent la population en générale et n'ont aucune confiance dans les grands ensembles humains qui manifestent dans les rues et les centres villes des centres urbains.
Finalement les imbéciles vénèrent les ploutocrates. Ils sont prêts a faire m’importe quoi pour maintenir les ploutocrates au pouvoir.
Trop souvent, dans notre société dominée par l’argent, ce sont ceux qui respectent ces points qui sont promus et deviennent des références pour les autres. Trop souvent, les grands médias donnent beaucoup d’espace à ceux et celles qui valorisent un système qui discrimine certains individus au détriment de d'autres.
Devant ces situations "d'imbécilités", nous valorisons nos propres angoisses et notre conscience parce que nous savons par expérience personnelle que ce système est inhumain. Nous savons qu'il est inacceptable de continuer à habiter nos peurs, à habiter nos angoisses face à ce futur incertain. Nous savons qu'il n'est plus nécessaire d'habiter nos peurs, parce qu'il existe d'autres lieux et d'autres temps.
C'est pouquoi nous questionnons la direction que l'on doit donner à notre vie et à notre comportement. Parce que nous savons que les imbéciles n'ont aucun intérêt dans les thèmes existentiels.
J'aimerais partager avec vous quelques questions qu'a soulevé Silo lors d'une rencontre en Argentine en 2009.
Comment une personne peut-elle décider librement du sens de sa vie en étant soumise aux nécessités imposées par son propre corps ?
Comment une personne peut-elle décider librement, enchaînée comme elle l'est au système d'urgences économiques, à un système de relations de famille, de travail et d'amitiés qui quelque fois se convertit en système de chômage, et de déespoir, de solitude, d'abondan et d'échecs de ses rêves
Comment peut-elle décider librement si elle se base sur une exaltation médiaque des anti-valeurs, affichant comme le plus haut modèle de comportement celui des puissants qui exhibent sans aucune stupeur, la violence, la menace, l'outrage, l'arbitraire et le sens-raison?
Comment peut-elle décider librement si les recteurs moraux des grandes religions justifient ou passent sous silence les génocides, les guerres saintes, les guerres défensives et les guerres économiques ?
Tout ça est possible parce que l'atmosphère sociale c'est envenimée de cruauté, nos relations inter-personnelles deviennent de plus en plus cruelles.