Journée mondiale de la médiation et les pratiques de relaxation
(Parc d'étude et de réflexions, Puntas de Vacas Argentine)
Journée mondiale de la méditation et les pratiques de relaxation
Aujourd'hui nous allons aborder le thème de la méditation. Il fut un temps où la "méditation" était considéré lors de portée du citoyen moyen et réservé aux moines et spécialistes de la méditation et Yoga. Mais aujourd'hui avec le stress de la vie quotidienne, la méditation est devenue plus populaire et de plus en plus de personnes la pratique.
En fait, plusieurs études ont démontré les bénéfices de cette pratique ; tels que la régulation des émotions, la prise de distance et le recul sur le quotidien, la clarté mentale, la concentration accrue et le sentiment de sérénité. Les ouvrages abondent sur le thème allant de la pleine conscience aux différentes styles de méditation. Si certains parviennent à contrôler la pratique,plusieurs se découragent. En général, les ouvrages et guides conseillent de faire une relaxation avant de pratiquer la méditation, c'est-à-dire de relâcher les tensions musculaires. Par conséquent, peu d'ouvrages nous expliquent le «comment» relâcher pour arriver à faire une bonne relaxation. En effet, pour arriver à faire une bonne méditation, c'est-à-dire de laisser filer les pensées sans les retenir.
Le livre l’Autolibération fut publié une première fois en 1984.
L’auteur est Luis Amman, professeur de
psychologie à l’université de Buenos Aires. Amman a développé les techniques et
pratiques au cours des années `70 avec Mario Rodriguez Cobos (Silo). Le livre
est divisé en deux parties: la première, intitulée « Amélioration du
comportement », traite de la relaxation, de la gymnastique psychophysique et de
l’autoconnaissance ; la seconde intitulée « Opérative » développe les
techniques de catharsis, de transfert et d’autotransfert. Ces techniques, au-delà du simple intérêt
qu’elles présentent pour l’amélioration du comportement, sont des procédés de
transformation au service d’un nouveau sens de la vie.
Théorie et pratique
d’Autolibération
La théorie, qui accompagne les leçons, est exposée non pour
compliquer l’exercice mais pour donner la meilleure compréhension possible de
ce que l’on pratique, compréhension nécessaire pour un travail intégral.
Les trois voies de la
souffrance
On souffre d’avoir échoué, d’avoir laissé passer des
opportunités, d’avoir perdu des objets ou des personnes chères. On souffre du
manque de reconnaissance familiale et sociale. On souffre de la difficulté
d’atteindre ce que l’on désire pour soi-même et pour les autres. On souffre de
la peur : la peur de perdre ce que l’on a, la peur de la solitude, de la
maladie, de la vieillesse et de la mort. On souffre non seulement par des
sensations négatives du présent, mais aussi par des souvenirs négatifs et en
imaginant des événements qui pourraient se produire. C’est pourquoi il est dit
que les trois voies de la souffrance sont la sensation, la mémoire et
l’imagination, utilisées à mauvais escient. Le système d’Autolibération – qui
intègre tout ce qui vient d’être expliqué – sert donc à la compréhension et au travail
sur soi-même de façon intégrale. C’est ainsi qu’on ne peut rien obtenir avec
les solutions partielles habituellement proposées et qui mènent fatalement à la
frustration.
Importantes mentions
de l’auteur
Dix ans après la première édition de ce livre, l’auteur Luis
Amman ajoute quelques précisions à l’occasion de la seconde édition. Selon
Amman, de nombreuses personnes ayant utilisé ce document en sont satisfaites,
tandis que les plus vives critiques proviennent de ceux qui n’ont pas lu le
livre dans son intégralité. Cependant, pour Amman l’une de ces objections est recevable : le
préfixe “auto” du système Autolibération et du titre du livre qui en découle, a
induit en erreur en laissant croire que ce système permettait le dépassement
des conditionnements et des situations de violence, la découverte du sens de la
vie et de plus, le développement de l’être humain par ses propres efforts, tout
ceci de façon isolée. Amman explique : « Je dois au contraire préciser que
la valeur du système d’Autolibération dépend de l’action entreprise dans le
monde social. C’est dans cette mesure que le travail sur soi peut avoir une
signification, tout comme la formation personnelle a un sens si elle améliore
les conditions de travail physique ou intellectuel d’un ensemble. Avant
d’écrire ce livre, j’ai compris que l’action valable, non-contradictoire et
libératrice est celle qui est dirigée non vers soi mais vers l’autre.
Finalement, l’être humain est essentiellement ouvert au monde, il est monde et
non isolement, il est histoire et il est société.»
Par conséquent, selon Amman le bénéfice que peut apporter le
système d’Autolibération se mesurera au résultat obtenu quant au surpassement
de la souffrance sociale, dotant les individus d’outils qui améliorent leur
action. Les explications sur “l’appareil” du psychisme et le travail des
“centres” (avec leurs parties et sous-parties) n’ont pas d’autre prétention que
de donner des repères pour la pratique. De ce point de vue, Amman souligne des
éléments importants c’est-à-dire que les explications concernant la conscience
et le psychisme doivent être considérées comme de simples éléments didactiques
et non comme des descriptions de réalités psychiques.
Introduction
La pratique de la relaxation réduit les tensions musculaires
externes et internes, ainsi que les tensions mentales. Par conséquent, elle
permet de diminuer la fatigue et d’augmenter la concentration, facilitant ainsi
le rendement des activités quotidiennes. Recommandations 1. Prendre si possible
une demi-heure chaque weekend afin de pratiquer plusieurs fois la même leçon.
C’est la meilleure façon de procéder. 2. Après avoir appris et dominé une
leçon, se la rappeler durant quelques minutes chaque soir, au moment où l’on
s’endort. En cas d’insomnie, ce serait une raison de plus de le faire.
Leçon n°1
Relaxation physique externe Nous allons étudier une méthode
pour relaxer le corps. Avant de commencer cette pratique, à la base de toutes
les autres, il est nécessaire de connaître les points du corps les plus tendus.
Quels points de votre corps sont tendus, en ce moment ?
Observez votre corps et
découvrez ces points tendus.
Peut-être le cou ?
Peut-être les épaules ?
Des muscles de la poitrine ou du ventre ?
Pour détendre ces points de tension permanente, vous devez
avant tout commencer par les observer. Observez maintenant votre poitrine,
observez votre ventre, observez votre nuque ; observez aussi vos épaules. Là où
vous rencontrez des tensions musculaires, n’essayez pas de les détendre, au
contraire, augmentez-les.
Tendez donc davantage les muscles qui sont tendus : ceux du
cou,
3. Appliquer ce que l’on a appris au cours de chaque leçon
hebdomadaire aux situations quotidiennes qui produisent de l’angoisse, de la
peur, de la colère, de l’anxiété ou plus généralement un malaise, c’est-à-dire
des tensions.
4. En conclusion des pratiques de relaxation, nous
exposerons une technique unique qui pourra être utilisée dans la vie
quotidienne. Si on ne maîtrise pas le travail dans son ensemble, cette technique
sera difficile à utiliser. Par contre, si on a suivi pas à pas toutes les
autres techniques, on sera en condition d’appliquer une seule technique pour
éliminer les tensions dans toutes les situations.
5. Lorsque la technique de relaxation de la dernière leçon a bien été assimilée, il faudra se familiariser avec elle en l’appliquant aux différentes situations de la vie quotidienne. L’objectif proposé dans cette dernière leçon se réalisera à force de mettre en œuvre cette technique qui produit une relaxation automatique dans toute situation tendue.
Il arrivera un
moment où, sans qu’on se le propose, les tensions s’élimineront automatiquement
dès l’instant où elles se manifesteront. Il est nécessaire de persévérer, en
particulier à propos de la technique unifiée de la dernière leçon, car les
tensions sont devenues une habitude : on ne peut pas les changer du jour au
lendemain. Les résultats seront alors proportionnels à l’effort. Tendez
fortement les points de tension pendant un bref moment, puis relâchez-les
subitement. Vous êtes arrivé ainsi à relâcher les muscles les plus tendus ;
vous l’avez appris en faisant l’inverse de ce que vous supposiez, c’est-à-dire
en tendant davantage pour ensuite relâcher. Une fois cette technique maîtrisée,
vous allez sentir symétriquement les différentes parties de votre corps.
Commencez par sentir votre tête, le cuir chevelu, les muscles faciaux, la
mâchoire.
Ensuite, sentez les
deux yeux en même temps, les deux côtés du nez, prêtez attention aux
commissures des lèvres, à vos deux joues et descendez mentalement des deux
côtés de votre cou ; prêtez attention à vos deux épaules puis, peu à peu,
descendez par les bras, les avant-bras et les mains jusqu’à ce que toutes ces
parties se trouvent complètement assouplies, bien relâchées.
Revenez à votre tête et réalisez le même exercice, mais,
maintenant, descendez par l’avant du corps, par les deux muscles pectoraux,
ensuite par l’abdomen. Descendez symétriquement par l’avant comme si vous
suiviez deux lignes imaginaires. Vous arrivez au bas ventre. Là où le tronc se
termine, tout doit se trouver entièrement relâché. Reprenez maintenant depuis
le début : revenez mentalement à votre tête mais cette fois, commencez à
descendre par la nuque.
A présent, descendez en suivant deux lignes symétriques qui, partant de la nuque, passent par les épaules, puis par les omoplates. Descendez symétriquement le long du dos, jusqu’aux muscles fessiers ; continuez par les jambes et poursuivez progressivement jusqu’à la pointe des pieds. A la fin de cet exercice, et lorsque vous l’aurez dominé, vous devrez sentir une bonne relaxation musculaire externe. des épaules, de la poitrine ou du ventre. Commencez donc par augmenter fortement les points de tension que vous rencontrez. Après quelques instants, relâchez subitement la tension que vous avez accentuée.
Maintenant nous allons aborder la relaxation interne.
Reprenez votre tête comme référence. Sentez vos yeux, sentez fortement les globes oculaires, les muscles qui entourent les deux yeux. A présent, sentez vos deux yeux par l’intérieur simultanément. Vous expérimentez la sensation intérieure et symétrique des deux yeux puis, en allant vers l’intérieur de la tête, relâchez vos yeux, relâchez les complètement. A présent, effectuez une “chute” à l’intérieur de la tête… laissez-vous glisser à l’intérieur et relaxez-vous complètement. Continuez la chute par une
Reprenez votre tête comme référence. Sentez vos yeux, sentez fortement les globes oculaires, les muscles qui entourent les deux yeux. A présent, sentez vos deux yeux par l’intérieur simultanément. Vous expérimentez la sensation intérieure et symétrique des deux yeux puis, en allant vers l’intérieur de la tête, relâchez vos yeux, relâchez les complètement. A présent, effectuez une “chute” à l’intérieur de la tête… laissez-vous glisser à l’intérieur et relaxez-vous complètement. Continuez la chute par une
Relaxation mentale
Pratiquez de nouveau la leçon n°2 et faites en sorte de ne
pas vous arrêter davantage sur un point que sur un autre. Répétez, en essayant
de rendre vos déplacements intérieurs plus rapides, sans perdre en profondeur.
Si vous croyez maîtriser ces exercices, vous pouvez continuer.
Dans cette leçon
n°3, nous travaillerons la relaxation mentale. Sentez de nouveau votre tête. Là
se trouve le cuir chevelu, plus bas se trouve le crâne. Commencez par sentir
votre cerveau par l’intérieur ; sentez votre cerveau comme s’il se trouvait
“tendu”. Assouplissez cette tension vers l’intérieur de votre cerveau et vers
le bas, comme si la relaxation descendait.
Maintenez votre attention. Faites
descendre progressivement cette tension, comme si la partie supérieure de sorte
de tube vers les poumons. Sentez symétriquement les poumons par l’intérieur et
détendez-les. Continuez à descendre intérieurement par l’abdomen, en relaxant
toutes vos tensions. Continuez à descendre par le bas ventre, en relâchant
l’intérieur en profondeur, jusqu’au bas du tronc, en laissant tout dans une
relaxation parfaite. Comme vous pouvez le vérifier, dans ce deuxième type de
relaxation, nous n’avons pas tenu compte des bras et des jambes.
On part des yeux vers l’intérieur de la tête et l’on descend comme si l’on chutait résolument vers le bas du tronc. Pratiquez plusieurs fois cet exercice en vérifiant à la fin qu’aucun muscle extérieur n’est encore tendu.