2019 .. la riposte des cultures
(source: culture numérique)
Présentement, plusieurs «spécialistes et journalistes» questionnent la montée soudaine du « populisme » et des régimes dirigismes. Par ailleurs, si nous analysons les choses et les récent événements de la perspective culturelle on y retrouve quelques repères pour mieux appréhender ce moment critique. Premièrement il faut comprendre que, dans toute culture il existe une mémoire, une accumulation historique à partir duquel on interprète le monde dans lequel on vit. Cette mémoire est teintée par des tensions vitales, ainsi même si des événements «douleureux» se sont présentées dans un temps lointain, elles font toujours partie, de façon résiduelle au schéma interprétatif de la réalité.
Prenons par exemple, le passé quelques peu douloureux des Québécois. En fait, le Québec en que territoire correspond au seul «peuple francophone en amérique du Nord». Un peuple qui su résister à l'assimilation anglophone. Il semble évident que si une quelque compte autorité menace l'existence même du français au Québec, la réaction culturelle sera d'autant plus vive.
D’autre part, actuellement dans plusieurs endroits dans le monde on constate une montée des groupes extrémistes. En effet, la peur et les incertitudes du moment présent font en sorte que plusieurs citoyens recherchent une forme de refuge.Ils constatent une perte de références culturelles dans tout les changements qui s’accélèrent.
Ainsi lorsque nous découvrons des tensions fondamentales existent dans les peuples et les cultures. Nous pouvons voir les idéaux et aspirations ainsi que leurs peurs collectives nous pouvons mieux comprendre le phénomène de repli culturel.
En effet, plusieurs peuples et cultures se réveillent et sont frappés de plein fouet par une globalisation déshumanisante, qui fait passé avant toute chose les profits et l'argent avant la culture, la langue et les coutumes. Les impacts sociales, économiques et politiques de la globalisation ont donné à plusieurs endroits dans le monde à un repli culture. fréquemment les conséquences de ce repli font ressortir les éléments les plus négatifs d’une culture tels que le racisme et l’irrationnalisme. Certaines cultures traduisent leurs peurs de la « globalisation » au moyen d’images inquiétantes d’exclusion où encore d’assimilation.
Dans plusieurs cultures les images d'exclusion ou de rejet sont toujours « agissantes » mais si ces événements douloureux proviennent d’un lointain passé. En fait, ces images possèdent toujours une charge émotive reliée à un passé collectif.
Par ailleurs, il est important de distinguer le processus de mondialisation croissant et la globalisation. Ce qu'on appelle la globalisation n'est pas d'autre que le comportement «mécanique» des empires qui comme nous le démontre l'histoire se sont installées et se sont développer à partir d’un moment et contexte stratégique.Quand nous parlons de processus mécanique nous faisons référence à un processus de déshumanisation, qui nie l’intention alité d’une culture, d’un peuple et de l’être humain.
Qu'est-ce qu'une culture ?
En fait, la culture est un ensemble de manières de penser, de sentir et d'agir plus ou moins formalisées. Ces manières sont apprises par une pluralité de personnes et servent à la fois de manière objective par la production d'objets et symbolique, telle que : la charte des droits et libertés, la justice, les religions, etc.
Comment les cultures sont-elles produites ?
La culture c'est aussi l’accumulation des modes de pensées et d'agir des individus qui amena à changer radicalement le mode d'évolution de l'être humain et des cultures. En fait, les cultures ont débuté il y a très seulement chez l’homo sapiens. Dès qu'il a appris à maîtriser la production du feu quelque chose s'est produit chez cet espèce. En effet, il ne dépendait plus seulement de la lente et aléatoire mutation génétique de la nature. Cet être a évolué grâce à l`évolution de sa conscience et de l'intentionnalité de la conscience.
Silvia Swiden auteur de From Monkey Sapiens to Homo Intentional, (Du Singe Sapiens à l’Homo Intentionnel) explique que le processus de l’évolution de la conscience humaine a été déclenché au moment où les images mentales de Sapiens ce sont extériorisées. Autrement dit, lorsque l’Homo Sapiens commença à transposer sur les murs des cavernes ses propres contenus mentaux. Ainsi est née la culture, grâce à l'extériorisation «interactive» de l'Espace de Représentation des individus. Chez l'être humains, Swiden explique que c'est l'accumulation historico-culturelle qui provoqua une accélération évolutive jamais vue auparavant chez aucune autre espèce.
(forum mondialisation et cultures)
Mondialisation et culture
Au cours du 20e siècle, les cultures furent poussées l’une vers l’autre, sans considération pour leur diversité et style de vie. En fait à partir des années 90 la planète est considéré comme un vaste marché à conquérir. C’est l’ère de la mondialisation.
Tandis que la mondialisation a permis, contrairement à la « globalisation « les interactions continuelles entre
les cultures et les individus. Mais, dans plusieurs endroits dans le monde les impacts de la globalisation et des interactions entre
les cultures, la politique, les groupes ethniques et religieux ont créent des chocs,
des conflits voir des guerres. Plusieurs millions de personnes ont dû fuir avec leurs familles et trouver un refuge dans d’un autre pays. Mais aujourd’hui des valeurs contrastantes pénètrent chez nous et plusieurs se demandent
mais qu’est-ce qui bon de tout ça ? Alors surgit plusieurs peurs
et anxiétés :
1– Le processus de la mondialisation est perçu comme trop grand, trop rapide et hors du contrôle de la citoyenneté.
2– Pour le citoyen moyen, la mondialisation implique
d’ouvrir leurs portes aux problèmes du monde qui quelques fois sont le résultat d’histoires complexes et difficiles à
comprendre.
3– Nous vivons dans un moment de confusion et nous ne savons pas vraiment se qui va se dérouler dans un proche avenir. En somme, nous expérimentons une perte d’orientation.
Par conséquent, la mondialisation n’est pas uniquement quelque chose de négatif. Parce qu’avec la mondialisation nous avons avancé à ce point que toutes les cultures convergent pour la première fois vers un destin commun. En effet, la mondialisation a permis un niveau d’interaction entre les gens, les choses, les groupes et les manières de faire qui ne s’étaient jamais vu auparavant. Les individus voyagent un peu partout à travers le monde. Nos restaurants sont Italiens, français et vietnamiens. Nos amis sont originaires de l’Asie, de l’Europe de l’Est de l’Afrique etc. Par exemple, on a vu des opportunités d’échanger des idées et des modèles culturels. En fait, il a été démontré que les différences entre les individus ne sont pas si grandes. Par exemple, si l’on compare les expériences et les aspirations que partagent aujourd'hui les nouvelles générations, celles-ci sont plus proches les unes par rapport aux autres, même si les jeunes vivent dans des contextes culturels et géographiques totalement différents.
La question des générations et la crise actuelle, prend toute sa signification dans le contexte de l’éducation à la nonviolence Active. L'éducation à la nonviolence propose de questionner la direction des événements actuels en parallèle à nos conditions de vie; dans quelles conditions souhaitons-nous vivre ? Sommes-nous prêt à supporter un système de relations violent propulser par l’individualisme ? Comment allons-nous concilier la culture à la mondialisation sans y perde nos références sociales et culturelles ? Est-il possible que chaque culture apporte son expérience, son identité, sa couleur, sa musique et sa façon de s’approcher du divin ou de l’athéisme sans qu’une Nation, une culture ou une Religion impose ses façons ? Est-ce possible d'avancer tous ensemble sans imposer un modèle unique d'organisation politique, sociale, économique et religieux? Quelle contribution chacune des cultures du monde pourraient elles faire pour dépasser ce moment si critique ? Quelle direction choisir?
L’identité intentionnelle
Les éducateurs qui propagent la nonviolence Active
encouragent les idées et les réflexions culturelles tournées vers le futur.
En fait, on croit normalement que l’identité se réfère au passé et qu’il
s’agit du reflet d’une accumulation historique d’expériences vécues
par une personne ou une communauté de personnes. Par exemple, comme
si des couches d’expériences s’accumulaient et s’étaient
déposées pour former l’identité. Mais, cette croyance est dérivée d’une
autre qui nous dit que la conscience est passive. Souvent, on nous dit
que la conscience est telle un miroir qui reflète le monde sans le
modifier. En réalité, nous savons que les choses ne sont pas ainsi.
Si nous nous regardons nous-mêmes nous verrons que dans les moments les plus importants de notre vie, nous avons fait des corrélations et des liaisons entre nos expériences passées, nos idées, nos aspirations et nos projets personnels lancés vers le futur. Nous sommes ce qui nous est arrivé mais nous sommes aussi nos projets. Cette image de ce que nous voulons être a une influence permanente sur nos actions et sur le moment présent.
Si nous nous regardons nous-mêmes nous verrons que dans les moments les plus importants de notre vie, nous avons fait des corrélations et des liaisons entre nos expériences passées, nos idées, nos aspirations et nos projets personnels lancés vers le futur. Nous sommes ce qui nous est arrivé mais nous sommes aussi nos projets. Cette image de ce que nous voulons être a une influence permanente sur nos actions et sur le moment présent.
Aujourd'hui
nous vivons un moment de transition. Ainsi l’image « de
transformation du monde » qui réside en chacun de nous porte une charge. La
charge de cette image est plus forte que nos souvenirs puisque c’est
notre futur personnel et collectif et de nos conditions de vie dont il
est question. La charge de cette image est propulsée par l’énergie qui
alimente le changement. Mais c’est l’image qui guide l’action. Par
exemple, voyons quelques images que nous a légua l’histoire récente. Pensons
à Martin Luther King et à son discours de 1968 sur les marches du
Lincoln Memorial à Washington aux États Unies.
« I have a dream » « Je fais un rêve ». « J’ai encore un rêve. Mon rêve fait partie du rêve
américain. Je rêve qu’un jour notre pays se décidera à appliquer véritablement
ses principes, d’après lesquels nous tenons ces vérités pour évidentes que
les hommes sont nés égaux. Je fais le rêve que, un jour, sur les collines
rouges de Georgie, les fils des anciens esclaves et les fils des anciens
propriétaires d’esclaves seront capables de s’asseoir ensemble à la table de la fraternité.
Je fais le rêve qu’un jour viendra ou l’état du Mississipi, un état ravagé par
la flamme de l’injustice et de l’oppression, se transformera en une oasis
de liberté et de justice. Je fais le rêve que mes quatre enfants vivront un
jour dans une nation ou ils ne seront pas jugés selon la couleur de leur peau,
mais selon leur personnalité. (1) »
Le Pasteur Martin Luther King a prononcé ce discours à un moment important de l’histoire américaine. À cette époque la société américaine était au prise avec le racisme institutionnalisé, une société fragmentée qui ne pouvait avancer si cette situation perdurait. Malgré toutes les résistances et difficultés King a été capable dans son discours, de représenter en images le sentiment d’oppression vécu les afro-américains et, simultanément de lancer des images de fraternité, de réconciliation et d’égalité avec tout le peuple américain. En fait, ce sont des images traceuses d’une direction identitaire. Ces images furent tellement fortes qu’elles ont inspirées plusieurs leaders comme le Président Obama. Imaginons un instant, si King aurait suggéré la confrontation avec les blancs, la division et la lutte armée ? Les États Unies aurait pas eu l’opportunité de développer des grands projets tels que nous les connaissons aujourd'hui.
Lorsque nous reconnaissons la charge que possède les
images traceuses, les questions identitaires prennent tout un autre
sens ; Qui suis-je ? Qui sommes nous ? Qu’est-ce que nous avons fait ?
Qu’est-ce qu’on nous a fait ? Quels sont nos projets, nos désirs et nos
aspirations futurs ? Vers ou devrions-nous orienter nos actions ?
Par exemple les droits des femmes. Par exemple, aujourd'hui on remarque une nouvelle montée du féminisme. Cette nouvelle forme de féminisme propose de nouvelle base ou femmes et hommes sont égaux. D'ailleurs les nouvelles générations sont éduquées à partir de cette vision. En fait, il n'inacceptable de laisser passer la discrimination faite aux femmes en rapport à l'emploi et l'éducation.
Par exemple les droits des femmes. Par exemple, aujourd'hui on remarque une nouvelle montée du féminisme. Cette nouvelle forme de féminisme propose de nouvelle base ou femmes et hommes sont égaux. D'ailleurs les nouvelles générations sont éduquées à partir de cette vision. En fait, il n'inacceptable de laisser passer la discrimination faite aux femmes en rapport à l'emploi et l'éducation.
Identité culturelle intentionnelle
L’identité culturelle n’est pas seulement l’accumulation des
idées, des us, des coutumes, des musiques et de l’Arts qu’a transmis
les générations antérieures. Le choix se joue à tout moment de
l’histoire d’une culture. Par exemple, au cours de l’été 2016, nous avons vu
le choix des Britanniques de se retirer de l’Union Européenne. Ils
ont choisi le repli culturel. En fait, plusieurs observateurs préviennent
que d’autres pays pourraient choisir de quitter l’Union Européenne si ces
politiques et mesures ne respectent pas la souveraineté des diverses
cultures de l’union ? Est-ce l’Union Européenne pourra résister à la pression de l’OTAN d’installer des missiles nucléaires sur son territoire ? Comment va réagir l'Europe si la Russie décide d'installer des missiles nucléaires à la proximité des pays frontaliers de l'UE? Et si tous les pays de l'Union Européenne décidait de signer le traité de prohibition des armes nucléaires ? Le monde pourrait afin respirer et bannir à jamais les armes nucléaires. Si nous allons vers l’Asie ; comment la culture indienne va définir les éléments les plus importants avec ses millénaires d’années d’histoire ? Qu’est-ce que cette culture va apporter vers le futur? Vedas ? Vedanta ? Gandhi ? La bombe atomique ? La Chine, le Taoïme, Conficius ?
Si nous allons vers l’Amérique ; qu’est-ce que la culture américaine
va apporter vers futur ? « I had a dream » de Martin Luther King, les grands projets collectifs d'exploration de l'espace, des projets pour allez sur Mars ? ou encore la confrontation nucléaire avec les autres puissances géopolitiques tels que la Russie ou la Chine?
Qu’est-ce que la culture du Québec va apporter au futur ?
Son attitude tournée vers les moyens pacifiques vers le dialogue et l'innovation sociale ? Le
Canada comment va-t-il répondre à la militarisation des conflits à
travers le monde ? Va-t-il suivre les américains dans leurs courses folles à l'armement ? En fait, ce n’est qu’en percevant l’autre comme différent que
naisse les questions identitaires. La perception de la
différence constitue le fait que nous sommes tous différents. À chaque moment de
son histoire une culture doit regarder son passé et y prendre ce
qui sera le plus utile pour son projet pour son futur. L’identité culturelle est le
projet qu’un peuple lance vers le futur, en y extrayant certains éléments
particuliers de son passé. Quelles images traceuses les cultures partagent elles ? Maintenir un niveau de bien-être et de dignité pour tous ? Garantir une planète pour les futures générations?
L’identité culturelle se modifie continuellement et s’adapte
afin de relever les défis que ce propose une culture dans le futur.
Il y a toujours des choix, une sélection et une liberté. Nous ne
pouvons pas laisser ce choix et cette responsabilité dans les mains des
politiciens parce que leur intérêt est dans l’immédiat et dans le court
terme.
Les moments humanistes
Comment peut-on choisir ? L’éducation à la nonviolence Active propose l’étude des
moments humanistes dans les diverses cultures. Cette étude est
réalisée en comparant certains moments humanistes au moment actuel. En
fait, nous croyons qu’il est nécessaire d’observer la situation
actuelle au-delà des débordements sociaux et des symptômes de
désorientation.
Il nous semble qu’à partir de certains indices nous soyons
en mesure de comprendre des dynamiques culturelles plus amples qui se
jouent actuellement. Entre autre, nous observons que plusieurs
cultures sont forcées de se défendre face à une mondialisation qui
déshumanise. Ainsi, plusieurs groupes se tournent vers des réponses
irrationnelles et entraînent toute leur culture vers le repli culturel et
la fermeture. Plusieurs de leurs propositions dénoncent les aspects
distinctifs des comportements culturels. Finalement, en position défensive,
ces mouvements culturels finissent par défendre des aspects
négatifs du passé et de la culture. Ainsi à force de défendre une culture, il
se forme une sorte de « fondamentalisme » ou tout ce qui externe est
rejeté. Ainsi aujourd'hui, ce fondamentalisme culturel, se présente un peu
partout, tant dans les petites cultures que les plus grandes. En
effet, nous voyons ce phénomène chez les américains, français et
britanniques et plusieurs proposent des images identitaires tournées vers le
passé.
En fait, nous savons qu’une culture peut choisir un projet
qui élimine ou neutralise des expériences négatives et renforcent les
positives. Par exemple, est-ce utile pour les américains de maintenir la
vente libre des armes à feu ? Est-ce que les québécois et les canadiens veulent traîner dans ce nouveau millénaire la corruption et la collusion de
sa classe politique avec milieu corporatif ? Va-t-on faire un choix
conscient et transformer ce comportement social négatif ? Il y a toujours
une liberté et c’est dans l’exercice de ce choix que se distingue
l’identité mécanique.
L’identité se crée mécaniquement quand rien n’est discuté ni réfléchit. Tandis que l’identité intentionnelle se forme et se construit grâce à des choix, des référendum. C’est le choix des aspects culturels que nous estimons être de la plus haute valeur pour notre futur individuel et collectif. Par exemple, nous savons que plusieurs cultures se retrouvent en contact les unes avec les autres par la force des événements. Malheureusement, les mass médias présentent les côtés négatifs de ces diverses cultures. De plus, trop souvent les médias ont un biais négatif par rapport à des cultures ayant d’autres façons de faire.
L’identité se crée mécaniquement quand rien n’est discuté ni réfléchit. Tandis que l’identité intentionnelle se forme et se construit grâce à des choix, des référendum. C’est le choix des aspects culturels que nous estimons être de la plus haute valeur pour notre futur individuel et collectif. Par exemple, nous savons que plusieurs cultures se retrouvent en contact les unes avec les autres par la force des événements. Malheureusement, les mass médias présentent les côtés négatifs de ces diverses cultures. De plus, trop souvent les médias ont un biais négatif par rapport à des cultures ayant d’autres façons de faire.
En effet, souvent nous percevons
que quelques aspects tels que la confrontation et la division. Pourtant si nous observons depuis un autre moment historique nous
voyons que dans ces cultures existent aussi des aspects très
intéressants mais qu’ils sont peu visibles aujourd'hui. En fait, les aspects moins
visibles d’une culture peuvent être porteurs de grands changements et
d’innovation.
L’éducation à la nonviolence Active se penche sur l’étude
des cultures et des moments humanistes. Nous savons que dans un futur
rapproché, les nouvelles générations pourront saisir toute la richesse
et complexité des cultures. Par ailleurs, l’ensemble des cultures est
durement touché par les différentes formes que prend la violence. Dans
un proche avenir les cultures devront faire des choix ; choisir de
maintenir ou non ces facteurs qui génèrent de la violence et qui déshumanisent la vie.
Qu'y a-t-il dans des cultures qui nous attire et qui nous dégoutte ? Cette diversité peut sembler une menace pour ceux et celles qui souhaitent une globalisation à sens unique ayant. Mais les cultures incorporent l'expérience sociale, les paysages et les conditions naturelles dans lesquelles un ensemble humain s'est formé (art, outil, architecture, formes de productions) les aspirations, croyances, mythes et codes utiles pour les relations. Des éléments tangibles et intangibles, se configurent de telle manière qu'ils transforment les conditions existantes, en même temps qu'ils expriment les valeurs qui donnent direction et sens dans les espaces personnelles et collectives. Les cultures ne sont pas une simple réponse réflexe face aux conditionnements. Elles sont des configurations temporelles dans lesquelles prime le futur.
Est-ce possible de choisir ces éléments culturels qui permettrons à chaque culture d'avancer tous ensemble, d'avancer vers un monde dans lequel tous êtres humains pourra reconnaître l'extraordinaire potentiel que nous réserve la diversité culturelle. Qu'est-ce qui nous emmène à prendre ce chemin ? ... peut-être l’avancement de l’être de humain vers un nouvel horizon de possibilités.
_________________________________
source:texte tiré du livre Dialogue et Nonviolence Active, Anne Farrell, Éditions Henri Oscar Communication, 2016, 160p.